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Loïc Liber, la victime oubliée de Mohamed Merah

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Médaille militaire

C’est à l’hôpital de Percy à Clamart, que le ministre de la Défense en personne est venu remettre la médaille militaire à Loïc Liber, jeune sous-officier parachutiste de 28 ans, soldat du 17ème Régiment du Génie Parachutiste (RGP) de Montauban, qui a survécu aux tirs du terroriste Mohamed Merah le 15 mars 2012. Laissé pour mort par le tueur, il est aujourd’hui tétraplégique.

La cérémonie de remise de médaille a eu lieu en petit comité, en présence du chef d’État-major de l’armée de terre, de deux anciens chefs de corps du 17ème Régiment, et du colonel Vales, actuel patron du régiment Montalbanais. La mère, Emilienne, et l’amie de Loïc, Audrey, étaient également présentes.

Seul survivant

Il y a bientôt un an, le 15 mars 2012, Loïc Liber était très grièvement blessé à la moelle épinière et à la gorge, de deux balles tirées par « le tueur au scooter », Mohamed Merah. Il a perdu l’usage de ses jambes et de ses bras, mais « a fait beaucoup de progrès et va beaucoup mieux », a déclaré sa mère. Selon ses proches, il peut parler et manger de tout. Traité dans un centre de rééducation à Cerbère, dans les Pyrénées-Orientales, il est hospitalisé depuis décembre à l’hôpital des armées de Percy.

De la journée du 15 mars, le jeune caporal-chef n’a que peu de souvenirs : selon sa petite amie, Loïc « se souvient d’être allé déjeuner. Puis il se voit au bord de la route, et c’est tout ». Ce jour-là, alors qu’ils retiraient de l’argent dans un distributeur automatique situé à proximité de leur caserne, Loïc et deux autres militaires, Abel Chennouf et Mohamed Legouad, sont victimes de la fusillade perpétrée par Mohamed Merah.

Les deux autres militaires sont tués sur le coup. Quelques jours plus tôt, Imad Ibn Ziaten, un autre parachutiste, avait été tué à Toulouse. Le 19 mars, le « tueur au scooter » abat trois enfants juifs et un professeur devant l’école Ozar-Hatorah, à Toulouse.

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