Site icon La Revue Internationale

L’otage français au Mali a-t-il vraiment été exécuté?

[image:1,l]

Un  otage français aurait été exécuté au Sahel depuis déjà 10 jours. C’est ce que révèle l’Agence Nouakchott Information (ANI), qui a recueilli les propos d’un certain Al-Qairawani. Ce dernier se présente comme étant un porte-parole d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

François Hollande, responsable de la vie des otages

Selon l’agence d’information privée, l’homme aurait qualifié Philippe Verdon « d’espion » et soutenu que son exécution aurait été organisée « le 10 mars en réponse à l’intervention française dans le nord du Mali. »

Al-Qairawani a ensuite envoyé une menace à l’adresse de François Hollande, le désignant responsable du sort des derniers otages.

« Le président français François Hollande est responsable de la vie des autres otages français, » a-t-il indiqué.

Inquiétude des familles des otages

Côté français, les autorités n’ont pas préféré confirmer l’information. « Nous vérifions, nous n’en savons pas plus pour le moment, » a déclaré Philippe Lalliot, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

Depuis le début de l’intervention française au Mali, les familles des otages ont vivement exprimé leur inquiétude concernant le sort de leurs proches. A mesure que le conflit malien se déplaçait vers le nord du pays, les troupes se sont approchées du Massif des Ifoghas, situé à l’extrémité nord du Mali, à la frontière avec l’Algérie. C’est dans cette zone aride et rocheuse que se trouveraient les otages français.

La France, pays qui compte le plus d’otages à l’étranger

Philippe Verdon et Serge Lazarevic ont été enlevés le 24 novembre 2011 dans leur hôtel de Hombori, situé au nord-ouest du Mali. Les deux Français étaient en voyage d’affaires pour mettre au point un projet de cimenterie.

Philippe Verdon fait partie des quinze otages français retenus dans le monde, tous en Afrique. La France est ainsi le pays qui compte le plus de ressortissants enlevés à l’étranger, devant les Etats-Unis.

Quitter la version mobile