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« Une jeune pousse, un peu tendre »
Il représente un pays où plus de 90% des habitants sont catholiques. L’archevêque de Manille, qui se décrit comme une « jeune pousse, un peu tendre », est le plus médiatique mais aussi l’un des deux plus jeunes candidats qui pourraient succéder à Benoît XVI.
Figure montante de l’Eglise catholique, ce prélat de 55 ans est né le 21 juin 1957 à Manille, aux Philippines. Après des études primaires et secondaires à la St. Andrew’s School de Parañaque, il obtient une licence de philosophie en 1977 au séminaire de San Jose de Manille. Il entamera ensuite des études de théologie à l’université Ateneo de Manila. Il est ordonné prêtre pour le diocèse d’Imus le 27 février 1982.
En 1987, il s’envole pour les Etats-Unis afin d’étudier la théologie. De retour aux Philippines quatre ans plus tard, il travaille comme directeur spirituel puis comme recteur du séminaire diocésain d’Imus avant de partir pour Rome en 1992.
Polyglotte, il maîtrise le chinois, l’anglais et l’italien.
En 1997, il est nommé à la commission théologique internationale par le cardinal allemand Ratzinger qui préside l’évènement. Il est alors considéré comme l’une « des voix les plus représentatives de la pensée théologique asiatique ».
Le 13 octobre 2011, Benoît XVI le nomme archevêque de Manille et primat des Philippines.
Un an plus tard, le Souverain Pontif élève Luis Antonio Tagle au collège des cardinaux avec le titre de cardinal-prêtre de San Felice da Cantalice a Centocelle. Il fut ainsi le dernier à se voir remettre la barrette de cardinal par le pape démissionnaire. Faut-il y voir un symbole ?
Luis Antonio Tagle et les nouvelles technologies
Actif sur les réseaux sociaux, le prélat philippin est très plus populaire sur Facebook, où il rassemble aujourd’hui 121 000 fans. Luis Antonio Tagle porte une grande attention aux jeunes et poste régulièrement des vidéos via les réseaux sociaux. Progressiste, il a l’avantage de représenter un pays de 92 millions d’habitants où la majorité est catholique, mais à la faiblesse de ne pas connaître la curie romaine.