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Match France-Espagne: la Roja se voit déjà battre les Bleus

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Après le match nul de l’Espagne contre la Finlande vendredi dernier (1-1), et la victoire de la France contre la Géorgie (3-1), les qualifications se poursuivent ce soir au Stade de France, qui accueillera la Roja espagnole, pour un match qui s’annonce haut en couleurs et qui pourrait offrir à la France un ticket direct pour le Mondial 2014 au Brésil en cas de victoire.

La France va « livrer bataille » contre l’Espagne

Après un match aller en octobre dernier, pendant lequel la France avait réussi à décrocher un nul inattendu contre l’Espagne (1-1), les Bleus ont désormais deux points d’avance sur leur voisin, pourtant champion d’Europe et du monde.

Didier Deschamps, sélectionneur des Bleus depuis maintenant huit mois, invite l’équipe à être « au maximum ». « Si l’Espagne ne peut pas y être, ce dont je doute, ça nous arrangerait », a-t-il confié à l’AFP. « On respecte l’équipe d’Espagne, mais on va livrer bataille. Respecter, ça ne veut pas dire craindre ou être intimidé », a-t-il assuré, visiblement confiant.

Le cri du cœur des Espagnols : « Gagner, gagner, gagner ! »

Pourtant, de l’autre côté des Pyrénées, la Roja fait retentir son cri de guerre, plus fort que jamais : « Gagner, gagner, gagner ! », écrit le quotidien espagnol Marca. Francesc Fabregas – surnommé « Cesc » –, attaquant lors des deux derniers matchs contre la France, semble plutôt optimiste quant au match de ce soir : « la France impose le respect, mais je pense que l’Espagne aussi. La bonne nouvelle, c’est que nous tenons la situation entre nos mains ».

La même « foi » semble animer le joueur Alvaro Negredo : « S’il y a une équipe au monde qui mérite d’inspirer de la confiance, c’est bien l’Espagne. Nous avons suffisamment d’arguments pour battre n’importe quelle équipe, même si nous respectons la France et que nous avons conscience de sa puissance ». Le joueur espagnol a par ailleurs déclaré être prêt à « mourir en France » pour faire gagner son équipe.

L’optimisme dans les crampons

Vicente Del Bosque, entraîneur de la Roja, affiche également sa confiance, malgré le « bon jeu » de la France. « Après le tirage au sort, on savait qu’on aurait une difficulté maximale qui serait la France, c’est la réalité, et on se retrouve dans cette réalité aujourd’hui. Mais on a nous aussi une équipe qui a des qualités, qui a de l’expérience, qui sait jouer ce type de match », a-t-il confié à l’AFP.

Malgré la suspension de David Silva et la blessure de Jordi Alba, l’Espagne pourra compter sur les milieux de terrain Xavi Hernandez et Xabi Alonso, ainsi que sur Sergio Ramos et Andres Iniesta. En attendant le coup d’envoi du match, pour Marca, les rouges de Del Bosque débarquent à Paris « l’optimisme dans les crampons ».

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