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Oscar Pistorius, « un homme brisé »
Produit en seulement quinze jours, le documentaire Pistorius : ce qui s’est vraiment passé, diffusé lundi 18 mars sur la chaîne britannique BBC, a été suivi par un peu plus d’un million de téléspectateurs. Le film présente le témoignage de Mike Azzie, un ami de l’athlète qui le décrit comme « un homme brisé » et « au bord du suicide ». « Après lui avoir parlé, je dirais que c’est un homme brisé et j’irais même jusqu’à dire qu’il est au bord du suicide. Cela m’inquiète vraiment », explique–t-il devant la caméra avant d’ajouter : « Il n’y a aucune confiance dans le ton de sa voix. Il fait penser à quelqu’un qui tourne en rond sans savoir où il va ».
Le premier champion paralympique double amputé à participer à des Jeux olympiques avec les valides cet été à Londres est accusé du meurtre de sa petite amie, le mannequin Reeva Steenkamp, le 14 février dernier. Le sportif de 26 ans, six fois médaillé d’or aux Jeux Olympiques, plaide l’accident, affirmant qu’il a confondu sa compagne avec un cambrioleur le jour de la Saint-Valentin. Il aurait été réveillé dans la nuit par des bruits autour de sa maison ultra-sécurisée de Pretoria à Johannesburg. Pensant qu’il s’agissait d’un voleur, Oscar Pistorius aurait alors tiré sur Reeva Steenkamp avec un pistolet de 9 mm.
Découvrez le documentaire « Pistorius : ce qui s’est vraiment passé » diffusé sur la BBC:
Un livre en préparation
La maison d’édition sud-africaine, Pan Macmillan, a récemment annoncé que cette affaire ferait l’objet d’un livre qui devrait être publié à l’issue du procès. C’est la journaliste Mandy Wiener, déjà auteur d’un best-seller et le chroniqueur judiciaire Barry Bateman qui se chargeront de la rédaction. L’ouvrage s’intitulera Derrière la porte: l’histoire d’Oscar et Reeva et «explorera les personnages, en mettant l’accent évidemment sur Oscar Pistorius et Reeva Steenkamp. Il relatera aussi ce qui se jouera à l’audience, dévoilera les preuves et expertises, avec en toile de fond la conduite de l’enquête de police, le système de la justice pénale en Afrique du Sud, la culture de la violence en Afrique du Sud et la nécessité pour la société de créer des héros imparfaits destinés à échouer», selon un communiqué diffusé par la maison d’édition.