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Que peut-il bien se passer sur Internet en une seule minute ? C’est la question que s’est posée la société informatique Intel, et la réponse est pour le moins surprenante.
Une minute : c’est le temps pour notre cœur d’effectuer entre 60 et 120 pulsations. Mais le cœur d’Internet bat lui bien plus vite. En seulement 60 secondes, plus de 204 millions de mails sont ainsi envoyés sur les réseaux du monde entier, et Google enregistre plus de 2 millions de requêtes.
640 000 giga d’information chaque minute
La généralisation des smartphones est l’une des raisons de ces chiffres du trafic d’information numérique. Il suffit de penser à tout ce qui peut être réalisé une fois que l’utilisateur est connecté à Internet via son mobile : écouter de la musique, regarder des vidéos, rafraîchir sa timeline Twitter, poster un commentaire sur Facebook… C’est ainsi qu’en seulement 60 secondes, près de 640 000 giga d’information virtuelle sont transférés sur le web.
Des minutes prolifiques… et rentables
C’est notamment sur les réseaux sociaux que l’activité est la plus intense. Facebook enregistre ainsi 6 millions de profils consultés et 277 000 connexions. Twitter, certes moins populaire, accueille néanmoins 320 nouveaux comptes et émet plus de 100 000 tweets chaque minute.
Mais Internet est aussi le réseau du partage, et les contenus numériques échangés ne sont pas en reste. Toujours à l’échelle d’une minute, près de 30 heures de vidéo sont mises en ligne sur YouTube, et 1,3 million de clips sont vus. Dans le même intervalle, 3000 nouvelles photos arrivent sur Flickr, et plus de 20 millions y sont regardées. L’encyclopédie participative Wikipédia voit quant à elle 6 nouveaux articles publiés toutes les 60 secondes.
Certaines minutes sont enfin plus rentables que d’autres, et notamment pour Amazon qui gagnerait 83 000 dollars. Plus négativement, 20 nouvelles victimes d’usurpation d’identité numérique sont déclarées.
Une activité doublée d’ici 2015 ?
Selon Intel, ces chiffres sont bien sûr amenés à évoluer d’ici 2015. Avec l’incroyable développement des réseaux internet et la démocratisation de l’informatique partout dans le monde, le nombre de terminaux connectés au web devrait ainsi représenter deux fois la population mondiale. Et YouTube a de beaux jours devant lui : toujours en 2015, il faudra 5 ans pour visionner les contenus vidéo transférés en une seule seconde.