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Rumeurs sur le net: la énième « mort » de Bachar al-Assad

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Internet tue… La rumeur virtuelle est bien réelle et elle donne souvent pour morts responsables politiques et personnalités publiques. En leurs temps, les morts de Saddam Hussein, Omar Bongo, Mouammar Kadhafi ou, plus récemment, Hugo Chavez avaient circulé prématurément. Celles de Fidel Castro ou Hosni Moubarak sont régulièrement annoncées. Bachar al-Assad est le dernier en date, même si ce n’est pas la première fois.

Un site arabe à l’origine de la rumeur…

Cette fois-ci, c’est un garde du corps iranien du président syrien qui aurait retourné son arme sur celui qu’il était chargé de protéger. Dimanche matin, le site qatari Eltira.org affirmait que Bachar al-Assad était « entre la vie et la mort » à l’hôpital Shami de Damas. Pour preuve, le site indiquait que les rues aux alentours de l’hôpital étaient bloquées par l’armée syrienne.

Le webzine d’opinion israélien en français, jssnews.com, a été le premier à reprendre l’information en France. Il indiquait que le garde du corps, un certain Mehdi Jakoby, aurait été « offert » par Téhéran à son allié syrien.

Une rumeur non confirmée…

Sur Twitter, des occidentaux présents à Damas n’ont pas confirmé ces informations – ni le moindre de signe pouvant confirmer la rumeur.

A Paris, interrogé par Le Journal du Dimanche dans l’après-midi, le Quai d’Orsay a indiqué ne pas disposer d’informations permettant de confirmer cette rumeur : « Nous avons un réseau diplomatique étendu un peu partout et donc si nous avions une quelconque confirmation officielle de cette rumeur, bien entendu nous en ferions état et cela se ferait au plus haut niveau », expliquait-on au siège de la diplomatie française.

Et les théories de la conspiration les plus farfelues circulent : il pourrait s’agir d’une opération psychologique de l’OTAN destinée à engendrer le chaos à Damas… 

La démission d’un leader de l’opposition

Confirmée, en revanche, la démission du chef de l’opposition syrienne Ahmed Moaz al-Khatib, un modéré, à la tête de la Coalition nationale de l’opposition, groupe reconnu comme le représentant légitime du peuple syrien par des dizaines de pays et d’organisations internationales.

De même, la principale composante de la rébellion a désavoué le « Premier ministre » rebelle, Ghassan Hitto – nommé le 18 mars dernier – illustrant publiquement la difficulté des opposants à unir les rangs face au régime de Bachar al-Assad.

Sur Twitter : Comme une trainée de poudre…

 


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