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Sexe et excitation: l’étude qui pourrait expliquer la pédophilie

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Quel que soit le sexe et l’orientation sexuelle d’un être humain, les zones du cerveau activées, ou désactivées sont les mêmes lorsque l’être humain réagit à l’excitation sexuelle.

Même activation des zones cérébrales chez tout le monde

Une équipe de chercheurs de l’Inserm, dirigée par le professeur Serge Stoléru a annoncé une découverte qui, si elle pourrait paraître assez banale, pourra avoir de grandes conséquences sur le cours de la recherche.

Selon Serge Stoléru, directeur de recherche de la seule unité consacrée au désir sexuel en France, ces zones du cerveau sont observables grâce à une IRM et « même s’il peut y avoir des variations d’une personne à l’autre, on retrouve les mêmes grandes lignes, » chez tous les êtres humains.

« On ne peut pas montrer une pulsion mais on peut voir les modifications qui se passent dans le cerveau au moment de l’excitation, » indique encore le chercheur.

A la vue, les personnes réagissent différemment

Diverses zones du cerveau s’activent pendant l’excitation sexuelle. Tous les réflexes et émotions ressentis sont alors directement liés à une zone particulière du cerveau.

Ce phénomène est commun pour chacun. Il n’y a alors que l’aspect visuel qui différencie chaque personne. L’excitation sexuelle par la vue provoque des réactions liées au cortex orbito-frontal, placé au-dessus des yeux. Celui-ci s’active différemment chez chacun des êtres humains.

Comprendre les prédateurs sexuels

L’équipe de chercheurs a également découvert que certaines zones du cerveau pouvaient rester allumées sans arrêt, ou, à l’inverse, demeurer constamment éteintes.

Si elles restent éteintes, l’excitation sexuelle est à son maximum et si elles demeurent allumées, le désir sexuel diminue fortement.

Ces découvertes pourraient alors permettre de mieux appréhender les divers troubles de la sexualité, notamment chez les prédateurs sexuels et les pédophiles. Chez ces derniers, l’objectif est de comprendre si les zones de leur cerveau qui s’activent ou se désactivent sont les mêmes que chez les personnes attirées par des adultes.

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