« D’après les informations dont nous disposons, nous ne savons pas si un astéroïde menace la population des Etats-Unis. Mais si cela doit arriver dans les trois prochaines semaines, priez ! » C’est ce qu’aurait déclaré l’ancien astronaute américain Charles Boden, désormais directeur de la NASA, devant les membres de la commission des sciences de la Chambre des représentants mardi 19 mars…
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On croyait y avoir échappé le 21 décembre 2012 à cette fin du monde que nous avaient prédit les Mayas… Mais, plusieurs événements récents, parmi lesquels la chute d’un météorite le 15 février dernier en Russie, ont relancé les craintes. Et voilà que le chef de la NASA, Charles Boden, est venu les étayer.
Si le ciel nous tombait sur la tête
Selon la NASA, 95% des plus gros volant près de la Terre – d’un diamètre de 100 kilomètres ou plus – ont déjà été détectés et sont suivis attentivement. Mais, pour les quelques 10 000 astéroïdes pouvant détruire une ville – ceux qui font autour de 50 mètres de diamètre -, seuls 10% auraient été repérés.
Après l’astéroïde 2012 DA 14, c’est Panstarrs qui est visible depuis le 8 mars et pour quelques jours encore, dans l’hémisphère nord. Puis, en novembre, une autre comète, ISON, pourrait être visible à l’œil nu, juste après la tombée de la nuit. Mais, il y a donc toutes les autres…
La solution à 100 millions de dollars
Si Charles Boden a alerté le Congrès américain, c’est pour que les mesures adéquates puissent être prises. Le chef de la NASA a une solution : la construction d’un télescope infrarouge, qui coûterait plusieurs centaines de millions de dollars et qui permettrait de détecter ces plus petits astres. Restera ensuite à savoir quoi faire une fois une menace détectée…
En attendant que la science-fiction ne devienne réalité, pour éviter le film catastrophe, il reste donc la prière… On est bien peu de chose.