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Un Français sur quatre risque d’être touché par une maladie neurologique

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Les maladies cérébrales frapperaient un Français sur quatre. A l’occasion de la semaine du cerveau, lancée du 11 au 17 mars, le quotidien La Croix a interrogé le professeur André Nieoullon, président du conseil scientifique de la Fédération pour la recherche sur le cerveau.

27% de la population française

Dans les colonnes du quotidien, il affirme, qu’aujourd’hui, « plus d’un quart des Français (27 %) souffre, a souffert ou souffrira, d’une maladie neurologique ou psychiatrique. »

Selon lui, « 10 % de la population française, » serait actuellement touchée par une maladie neurologique. Un chiffre qui frôle les 20% en comptant « les maladies psychiatriques et psychiques (anxiété, dépression, addiction, autisme, TOC), » ajoute le médecin.

Selon les chiffres transmis par le professeur, la France compterait, chaque année, 900 cas de maladie d’Alzheimer, 500 000 personnes atteintes d’épilepsies, 150 000 cas de maladie de Parkinson et 150 000 victimes d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Relancer la recherche pharmaceutique

Pour enrayer ce fléau, accentué, selon le professeur, par le « vieillissement de la population », seule la recherche pourrait permettre d’inverser la tendance.

Le professeur André Nieoullon suggère ainsi, en cette semaine du cerveau, une augmentation des budgets accordés aux chercheurs, ainsi qu’une réelle coordination des travaux, souvent réalisés de manière isolée et ce afin de créer un « grand plan Cerveau ».

« Pourquoi donc ne pas créer un grand plan Cerveau ? Renforcer la recherche du laboratoire au lit du malade en créant des centres comme l’Institut du cerveau et de la moelle épinière à la Salpêtrière. Relancer la recherche pharmaceutique en neurosciences, la plupart des antidépresseurs, anxiolytiques et médicaments anti-Parkinson étant des molécules anciennes. 

La situation de la recherche clinique française en matière de maladies neurologiques doit impérativement changer car elles comptent pour 35 % de l’ensemble des dépenses de santé publique. Soit plus de 60 milliards d’euros par an, » ajoute encore le médecin.

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