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Les femmes maltraitées durant leur enfance ont plus de chances que les autres de donner naissance à un enfant autiste. C’est le résultat d’une étude réalisée par le professeur Andrea Roberts, de la Harvard School of Public Hearts et publiée dans la revue JAMA Psychiatry.
La violence provoque aussi diabète et bébés prématurés
Ces femmes seraient également plus susceptibles d’être victimes de diabète gestationnel ou d’avoir des bébés prématurés. Pour en arriver à cette conclusion, l’équipe du professeur Roberts a enquêté sur 55 000 femmes ayant donné naissance à un enfant atteint d’autisme.
Ces femmes ont répondu à un questionnaire portant sur leur propre enfance et leur expérience de la violence au cours de leur jeune âge. Les résultats sont sans appel : il y a un lien évident entre la « dose de violence » reçue et le risque d’avoir un enfant autiste, selon les termes de la revue New Scientist.
La transformation des gênes de la mère se transmet à l’enfant
Selon les éléments de l’étude, les femmes victimes de violence pourraient subir des modifications « épigénétiques » au cours de leur enfance. Cette transformation de l’activité des gênes serait ensuite transmise à l’enfant in utero.
Une autre hypothèse avancée par les chercheurs indique également que la violence vécue par les femmes provoquerait une réponse de l’organisme au moment de la grossesse, matérialisé par une inflammation due au stress et qui nuirait au développement du fœtus.