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Audrey Tautou, maîtresse de cérémonie du 66e Festival de Cannes
L’actrice française Audrey Tautou sera la maîtresse de cérémonie du 66eme festival de Cannes, succédant ainsi à Bérénice Bejo. A l’affiche dans l’Ecume des Jours de Michel Gondry, Audrey Tautou ouvrira les festivités du Festival de Cannes, le 15 mai prochain, aux côtés de Steven Spielberg, le président du jury. Retour en images sur cinq maîtresses de cérémonie qui ont illuminé le festival.
Jeanne Moreau (1993, 1994,1997)
Au total, Jeanne Moreau aura déclaré « ouvert » le plus grand festival de cinéma du monde à trois reprises. En 1993, c’est la première fois que le Festival de Cannes choisit une maîtresse de cérémonie. L’actrice qui interprétait Catherine dans Jules et Jim (François Truffaut) est donc la première à ouvrir les festivités et à remettre les différents prix.
Diane Kruger (2007)
En 2007, c’est la belle comédienne allemande Diane Kruger qui endosse le costume de maîtresse de cérémonie de la 60ème édition du Festival de Cannes.
Kristin Scott Thomas (2010)
L’actrice franco-britannique Kristin Scott Thomas a été à deux reprises maîtresse de cérémonie au Festival de Cannes : une première fois en 1999, et une seconde fois en 2010 où elle avait lancé les festivités aux côtés de Tim Burton, président du jury.
Mélanie Laurent (2011)
La comédienne française n’a que 28 ans lorsqu’elle est choisie pour présenter les cérémonies d’ouverture et de clôture du 64 eme Festival de Cannes. Son discours d’ouverture, écrit avec Nicolas Bedos, rend hommage au cinéma avec humour et poésie : « Cannes, c’est Pialat qui dit “Merde”, Nicholson qui dit “Hello”. C’est le fou rire de Brad Pitt, les larmes de Sean Penn, le sourire de Bardot, les seins de Sophie Marceau », lance-t-elle.
Bérénice Bejo (2012)
L’année dernière, c’est l’actrice Bérénice Bejo qui s’est vu confier le rôle délicat de maîtresse de cérémonie au coté du président du jury, réalisateur italien Nanni Moretti.
L’actrice a clôturé le Festival avec un discours poétique autour de la « grande diva » du festival cette année : la pluie. « Celle dont tout le monde a parlé, celle qui a fait courir les stars et fait pester les journalistes au gré de ses allées et venues, aura été la pluie« . Mais « les films resteront toujours des mots, des points d’interrogation, d’exclamation, de suspension. Et tant que les cinéastes feront chaque film comme si c’était le dernier, tant que les spectateurs vivront chaque film comme si c’était le premier, rien n’empêchera le cinéma. Et sûrement pas la pluie ».