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Un verre cassé ? Qu’à cela ne tienne, il suffira bientôt d’allumer son ordinateur et son imprimante et de fabriquer soi-même un nouvel objet.
Ce monde irréel de l’autoproduction est en train de devenir de plus en plus probable. A l’origine de ce que certains présentent comme la prochaine révolution industrielle, l’impression 3D, utilisée depuis plusieurs années dans l’industrie, mais relativement nouvelle sur le marché grand public.
Objets en colle chaude
Le fonctionnement est simple, presque trop : grâce à un logiciel – et quelques bases en matière de maîtrise informatique – quiconque peut concevoir l’objet de son choix et envoyer sa commande à son imprimante qui, en quelques minutes, réalisera la pièce en relief.
Actuellement, c’est le procédé « par dépôt de fil chaud » qui est commercialisé auprès du public. A la manière d’un pistolet à colle chaude, la tête « d’impression » dépose des couches successive de plastique fondu, formant à terme l’objet demandé.
Organes humains et immeubles
Cette technique a déjà fait ses preuves notamment dans le domaine médical. Des organes ou des parties de corps humain ont ainsi été fabriqués de toutes pièces et greffés sur des malades ou des blessés.
Et si pour l’instant, il ne s’agit que de fabriquer de petits objets, les projets les plus fous sont avancés concernant l’avenir de l’impression 3D. Certaines imprimantes permettent déjà de construire des objets en titane, en acier, en chrome ou en pulpe de bois. Vêtements, jouets, un architecte néerlandais espère même pouvoir un jour bâtir des bâtiments grâce à une imprimante 3D.
Vers l’autoproduction à domicile ?
Si ce procédé devait se démocratiser – une imprimante coûte aujourd’hui plus de 1000 €, auxquels il faut ajouter une quarantaine d’euros par recharge de fil plastique – le modèle économique actuel de production se verrait bouleverser, comme l’a été le secteur musical avec l’arrivée du numérique.