La énième crise politique italienne a-t-elle été résolue ? Samedi 27 avril, le n°2 du Parti démocrate, Enrico Letta, a présenté son nouveau gouvernement, un « gouvernement politique » de coalition avec la participation du Peuple de la liberté (PdL), le mouvement de Silvio Berlusconi.
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Enrico Letta avait rendez-vous, samedi 27 avril, avec Giorgio Napolitano, le président de la République qui lui avait confié la mission de constituer un nouveau gouvernement. Le n°2 du Parti démocrate y est parvenu – au prix d’un accord politique inédit entre la droite et la gauche. Le Movimento 5 Stelle de l’ex-comédien Beppe Grillo, la surprise des élections des 24 et 25 février dernier, est désormais la principale force de l’ »opposition.
Le bras droit de Silvio Berlusconi, vice-Premier
Angelino Alfano, le secrétaire général du PdL et dauphin de Silvio Berlusconi, figurera dans ce gouvernement en seconde position avec les fonctions de vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur.
Soutien et participation sont les clés de la durabilité de ce gouvernement. Un curieux attelage au coût politique incertain.
Les principaux ministres
L’ancienne commissaire européenne radicale, Emma Bonino, sera ministre des affaires étrangères.
Fabrizio Saccomanni, directeur de la banque d’Italie, sera ministre des Finances.
Annamaria Cancellieri, ministre de l’intérieur dans le gouvernement de Mario Monti, est nommée ministre de la justice.
Un vote de confiance des parlementaires devrait avoir lieu lundi à l’Assemblée nationale et mercredi au Sénat. Des votes positifs dans les deux chambres sont indispensables au nouveau Premier.
