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Femen: création d’une branche de «sextrémistes» à Bruxelles

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« My Body My Rules »

Mardi 23 avril, quatre activistes des Femen de Belgique ont interrompu la conférence de Monseigneur André Léonard sur le blasphème. Dans l’Université Libre de Bruxelles, les Femen ont aspergé l’archevêque de Malines-Bruxelles d’eau bénite, pour dénoncer ses « prises de position homophobes ». « Si celui-ci a décidé de s’infliger la punition que sont l’abstinence et le célibat, FEMEN ne tolère pas qu’il veuille imposer cette chasteté à la communauté homosexuelle comme seul remède à ce qu’il définit comme une pathologie », ont lancé les Femen France sur leur page Facebook. « FEMEN réclame la démission de l’archevêque de Malines-Bruxelles qui répand sa haine et son intolérance dans nos médias et dans nos universités », ont-elles encore ajouté.

Suivant leur mode opératoire habituel, les sextrémistes ont agi seins nus avec des inscriptions tels que « My Body My Rules », « In Gay We trust » ou encore « Stop Homophobia » sur leurs torses. Quelques jours après cette action très médiatisée, les Femen basées en France ont annoncé la création d’une branche du mouvement à Bruxelles. 

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De actions de plus en plus controversées

Accusé de faire du « féminisme colonialiste » par le groupe de femmes musulmanes baptisé Muslim Women Against Femen, le groupe contestataire d’origine ukrainienne est de plus en plus critiqué pour ses actions coup de poing, comme celles effectuées pendant la  journée « Jihad topless », le 4 avril dernier ou encore devant la Grande Mosquée de Paris.

Sur un chat de la RTBF, les Femen Belgique se sont justifiées sur leur dernière action choc : « Notre geste n’était pas « violent », ce n’est que de l’eau, les propos de Mgr Léonard, eux le sont. Peut-être qu’il ne changera pas, mais désormais il réfléchira avant de tenir des propos discriminants en public ». Quant à leur mode d’action provocateur, elles se justifient en déclarant : « J’appelle ça des seins. Nos seins sont nos armes, ils sont notre étendard. Par ce biais, nous nous réapproprions notre corps, confisqué par les tenants du patriarcat ».

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