Les gendarmes GIGN de Gonesse dans le Val d’Oise ont ces jours-ci interpellé six trafiquants d’armes, dont cinq orthodoxes, originaires de Bosnie-Herzégovine installés en France. Leur leader, un certain Radomir, s’est spécialisé dans le transfert non autorisé des kalachikov AK47 et des pistolets mitrailleurs, datant de la guerre fratricide des années 90, en Europe du sud-est. L’enquête clandestine et bien organisée a été menée dans plusieurs Etats européens depuis octobre dernier.
[image:1,l]
La JIRS, la Juridiction interrégionale spécialisée, a conclu qu’il s’agit d’un trafic d’armes en provenance de Bosnie, destinées aux cités du Val d’Oise et de Seine-Saint Denis.
Parmi la quarantaine d’armes retrouvées, la majorité étaient des armes de guerre
L’arrestation des malfaiteurs a permis, aussi, la découverte d’une cache de 17 armes de poing, trois pistolets mitrailleurs, 11 kalachnikov, huit pistolets automatiques. Parmi une quarantaine d’armes, la majorité étaient des armes de guerre.
En octobre, la police a d’abord retrouvé un nombre important de kalachnikov, près de Belfort, destinées au milieu du grand banditisme parisien, marseillais et corse. Les polices allemande, bosnienne et slovène ont coopéré depuis le début de l’enquête et une information judiciaire a été ouverte en février 2013.
Les armes gardées à la gendarmerie de Roissy en France ont été présentées au ministre de l’intérieur, Mannuel Vals.