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Jean-Luc Mélenchon se rêve-t-il Premier ministre?

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Ce n’est pas la première fois que l’ancien candidat à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, lance des appels à François Hollande pour le faire entrer au gouvernement. Mais ce lundi matin, la déclaration du co-président du bureau national du parti de Gauche a été sans ambiguïté.

Premier ministre ? « Je travaille à cela »

A Bruno Donnet qui lui demande : « Vous a-t-on proposé d’entrer au gouvernement ? », Jean-Luc Mélenchon répond : « J’avais dit clairement que je n’irai pas. Ce gouvernement-là ? Oh non… », et d’ajouter : « Diriger un gouvernement oui, mais ce serait pour changer complètement de cap ». Premier ministre ? « Je travaille à cela », a-t-il reconnu. « Bien sûr, c’est le but. »

Se faire nommer Premier ministre, il y « travaille »

Au risque de n’avoir pas été compris ou entendu, il lance : « François Hollande avait une chance de faire quelque chose de bien, il l’a ratée. Il peut se rattraper… Il peut me nommer Premier ministre. Je n’ai pas peur ! » Un an après le premier tour de l’élection présidentielle de 2012, où il a été battu au premier tour, Jean-Luc Mélenchon affirme ne plus être le même homme : « Je dois assumer continuellement une responsabilité, même si je ne suis pas élu. Je dois un comportement, une dignité, à ceux qui m’ont mis dans cette situation. »

Ou ministre d’Arnaud Montebourg, au choix…

Dans une séquence diffusée dans l’émission « C/Politique » sur France 5, dimanche 14 avril, le coprésident du Parti de gauche avait aussi tendu la main au ministre du Redressement productif : « Si c’est Montebourg le Premier ministre, le Front de gauche ira parler. On ira regarder si c’est possible » d’entrer au gouvernement. Un appel entendu par le ministre qui regrettait cependant le lexique employé par le co-président du parti de Gauche, à l’égard du gouvernement : « Quand, dans ses expressions, il emploie le mot ‘coup de balai’, ‘épuration éthique’… Je trouve qu’il a franchi une ligne. Il dit un certain nombre de choses qui ne relèvent pas des habitudes de la gauche ou de la République. »

Jean-Luc Mélenchon a récemment annoncé qu’il organisait, « le jour anniversaire du second tour de la présidentielle, le 5 mai, une marche citoyenne pour la VIe République », pour « purifier cette atmosphère politique insupportable », après l’affaire Cahuzac.

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