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1600 joueurs, 80 équipes, quatre pays représentés, deux jours de compétitions… voici les chiffres clés de l’édition 2013 de la coupe du monde de Quidditch. De qui quoi ? De Quidditch…
Le Quidditch pour moldu, cela existe
Oui, cela existe… Le sport fictif né de l’imagination de la romancière, et « maman » d’Harry Potter, J.K. Rowling, a été officiellement adapté en sport réel en 2005.
Les joueurs ne volent pas sur des balais – Ah bon ? – et les balles ne sont en rien enchantées. Les équipes – obligatoirement mixtes – sont composées de 7 joueurs. Le gardien protège 3 buts-cerveaux, les 3 poursuiveurs tentent de marquer avec le Souaffle, les deux batteurs n’envoient pas des balles mais cherchent à toucher les poursuiveurs adverses pour les forcer à retourner quelques secondes dans leur camp. L’attrapeur, lorsqu’il s’empare du vif d’or, rapporte 30 points – au lieu de 150 – à son équipe. Si le vif d’or, représenté par un joueur neutre qui court partout, est attrapé, le match est fini.
Une invention américaine
C’est le collège de Middlebury qui a adapté le sport fictif en 2005. Son équipe est championne du monde en titre depuis 2011.
Le sport est très populaire aux États-Unis. Même les très sérieuses – et prestigieuses – universités de Yale et d’Harvard ont leur équipe.
Le Paris Phenix, qualifié pour la coupe du monde
La France compte plusieurs équipes, une à Nantes, une à Toulouse et deux à Paris – le Paris Frog et le Paris Phénix.
C’est cette dernière équipe qui représente la France en Floride. En poule, le Paris Phénix Quidditch affrontera UCLA, Bowling Green University, Rochester et Oklahoma State University. Les Californiens d’UCLA sont les favoris.
Ni l’Irlande ni la Bulgarie ne sont représentées. Les fans d’Harry Potter comprendront.