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Les beaux jours ont tardé à arriver et avec eux leur cortèges de pollens qui se multiplient et vont provoquer des allergies à des millions de Français. Une explosion des pollens, surtout après le 1er mai avec la remontée des températures est donc à prévoir.
Des records de quantité de pollens
« Des records absolus, des quantités journalières inédites de pollen de bouleau, de frêne et de platane », annonce le Réseau national de Surveillance aérobiologique, dans son bulletin allergo-pollinique du 26 avril 2013. « La nature s’est vengée de l’hiver froid et tardif. De ce fait, tous les allergiques aux pollens sont malades. Si le weekend pluvieux va calmer les ardeurs, attention dès le 1er mai, la remontée des températures provoquera une nouvelle remontée des concentrations de pollens allergisants. »
Et d’ajouter : « Nous maintenons donc un risque allergique élevé à très élevé pour les pollens de bouleau sur un grande partie du territoire. Les pollens de platane se répandront sur toute la France avec un risque allergique très variable de faible à localement élevé et les pollens de frêne seront encore présents en bruit de fond pour gêner les allergiques avec un risque associé moyen à élevé. Les pollens de chêne seront à surveiller aussi, leur saison bien commencée sur le Sud-Ouest s’étendra de plus en plus. »
Quels symptômes ?
Selon Michel Thibaudon, président du Réseau national de surveillance aérobiologique, interviewé par MYTF1News, les symptômes vont être « la conjonctivite, avec les yeux qui démangent et qui pleurent, les rhinites, avec le nez qui coule et les éternuements ». Des symptômes bénins qui doivent cependant être pris au sérieux : « Si ces allergies sont mal soignées, elles peuvent aboutir à des problèmes respiratoires et à l’asthme, d’où l’intérêt de bien informer le public », a-t-il ajouté.
Comment les éviter ?
Plus de 20% de la population française souffre d’allergie respiratoire, affirme la RNSA. De nombreux facteurs, classés en trois grandes catégories, peuvent être à l’origine de ces manifestations : les acariens, moisissures, poils d’animaux, respirés dans les pièces ; les pollens de divers sortes et moisissures, respirés au dehors ; la pollution peut à la fois agir sur les pollens en modifiant leur structure et sur les muqueuses respiratoires de l’homme en modifiant sa sensibilité.
Pour éviter la multiplication des allergies, les médecins recommandent de prendre régulièrement des douches, de souvent changer de vêtements, d’aérer son domicile le matin ou tard le soir, à l’heure où la concentration de pollen est la plus faible et d’éviter de sortir aux heures de grandes chaleurs.