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La zone industrielle intercoréenne de Kaesong dans le viseur de Pyongyang

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« Nous allons retirer tous nos employés de la zone », a déclaré Kim Yang-gon, un haut responsable du parti. La Corée du Nord va « suspendre temporairement les opérations dans la zone  et voir si celle-ci peut continuer à exister ou si elle doit fermer », a-t-il ajouté.

La faute aux « va-t-en-guerre » sud-coréens

Kim Yang-gon a pointé du doigt les autorités sud-coréennes qui chercheraient à faire de Kaesong un sujet de confrontation. L’évolution dans les prochains jours dépendrait entièrement de celles-ci.

Depuis mercredi 3 avril, le Nord interdit l’accès au personnel sud-coréen. Plus de 300 cadres sud-coréens ont quitté le complexe depuis lors, mais environ 500 ont décidé de rester pour veiller au bon fonctionnement des installations. 13 des 123 entreprises sud-coréennes installées sur le site ont dû interrompre leurs activités de production, faute de matières premières.

Une précieuse source de devises

La succession des crises sur la péninsule n’a, jusque-là, pas remis en cause l’existence de ce complexe industriel. Précieuse source de devises, il génère 400 millions de dollars par an.

Le gouvernement de Kim Jong-un a trop besoin de cette manne et souffrirait d’une interruption prolongée de son activité.

Lundi 8 avril, Séoul a déclaré que, contrairement à ce qui avait été annoncé, les autorités sud-coréennes ne disposaient pas de preuves laissant penser qu’un quatrième essai nucléaire nord-coréen serait imminent. 

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