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Le code-barres fête ses 40 ans

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Huit milliards d’objets scannés chaque jour dans le monde

C’était il y a quarante ans. Le code-barres, cette barrette de lignes noires et blanches composée de 13 chiffres, révolutionnait la consommation, permettant de supprimer les marquages-prix sur les produits et d’accélérer les passages en caisse.

Pour comprendre son histoire, il faut remonter en 1952, losrque deux étudiants américains, Norman Joseph Woodland et son associé Bernard Silver, déposèrent le brevet de cette succession de fines barres parallèles avant de le vendre à l’entreprise d’électronique Philco pour 15 000 dollars. Il faut attendre 1973 pour que son utilisation devienne courante. Un an plus tard, un paquet de chewing-gum sera pour la première fois scanné en caisse dans un supermarché de l’Ohio. En France, ce sont des galettes de Fouesnant qui seront les premières à être équipées d’un code-barres, en 1980, dans l’Euromarché d’Evry. Aujourd’hui, on estime à 8 milliards le nombre de produits scannés chaque jour dans le monde

Des code-barres sur Smartphone ? 

Quel avenir pour le code-barres, quarante ans après sa création ? A l’heure du développement des nouvelles technologies, plusieurs systèmes pourraient remplacer la fameuse barre aux 13 chiffres : le QR Code, un code-barres en deux dimensions utilisable sur smartphones mais aussi les étiquettes NFC (Near Field Communication), un système qui permet aux consommateurs d’accéder aux informations des produits en quelques secondes sur leur téléphone portable. Face à l’émergence de ces nouveaux standards, le code-barres essaie d’évoluer, notamment avec la création de l’EPC (code produit électronique) qui permettra d’identifier chaque objet « individuellement et à distance », explique à l’AFP M. Georget, directeur général de GS1 France qui attribue des codes-barres aux entreprises. 

Webdocu « Code barre » : une réflexion sur les objets qui nous entourent 

En 2011, trente cinéastes français et canadiens ont travaillé sur cette barre de lignes noires et blanches à travers le webdocumentaire Code barre. Pour eux, « les objets sont des miroirs et ils expriment ce que nous sommes ». Ils ont ainsi voulu repousser les frontières du documentaire interactif et comprendre ce que nous sommes à travers le prisme des objets qui nous entourent. 

Tapez le nom d’un objet ou bien scannez son code-barres à l’aide d’un téléphone portable, et vous voilà embarqué dans des univers cinématographiques stupéfiants. Car une fois scanné, l’objet sera définit dans une catégorie – culture, communication, transport… – et déclenchera la diffusion d’un court métrage.

Les objets de notre vie quotidienne ont certes une fonction utilitaire, mais ils permettent également de communiquer, de nous déplacer et de nous divertir. Avec eux, nous « entretenons un rapport affectif, un sentiment d’appartenance, des protocoles identitaires. Ils deviennent images, codes et métaphores », estiment les réalisateurs.

 

>>Découvrez l’intégralité du webdocumentaire Code-barre 

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