Pour bien manger, nul besoin de consommer des compléments alimentaires. Selon une étude Nutrinet publiée récemment, les Français seraient de plus en plus adeptes de ces produits, un fait inquiétant pour les scientifiques qui rappellent que ces compléments peuvent être dangereux pour la santé.
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Les Français sont de plus en plus adeptes des compléments alimentaires. Selon une étude Nutrinet publiée en février, 28% des femmes et 15% des hommes consommeraient de ces compléments au moins trois fois par semaine.
Une consommation en hausse chez les Français
Les vitamines B6 et le magnésium sont particulièrement à la mode. Selon l’étude, 55% des Français en consommeraient sur prescription médicale et 45% en auto-médication. Fait étrange, les personnes qui auraient le mode de vie le plus sain et donc l’alimentation la plus équilibrée seraient les premiers à choisir de compléter leur alimentation par ce type de produits.
Face à cette consommation de plus en plus forte, des voix s’élèvent désormais pour dénoncer des compléments qui pourraient néanmoins avoir des effets néfastes sur la santé.
Cancers et compléments alimentaires
La bêta-carotène, par exemple, pourrait augmenter le risque de cancer du poumon chez le fumeur, lorsque celle-ci est transformée en vitamine A.
Les produits constitués à base de gattilier, de DHEA, de trèfle rouge ou encore de soja sont également contre-indiqués pour les personnes atteintes de cancers gynécologiques.
Même constat chez les personnes atteintes de leucémie, les compléments à base d’échinacée seraient particulièrement néfastes.
Une alimentation équilibrée, et c’est tout
L’auto-médication est également en première ligne de cette étude qui explique que certains compléments pourraient interagir avec le traitement médical pris par un patient, notamment avec certains médicaments destinés à agir sur le système nerveux.
Par cette étude, les auteurs de l’enquête mettent en avant les risques trop méconnus de ces compléments alimentaires qui remplissent les étals des pharmaciens.
Pour ces chercheurs, afin de préserver sa santé, nul besoin de compléter son alimentation.
