Le futur hériter du trône d’Angleterre n’a pas de soucis à se faire : il héritera, quel que soit son sexe. La chambre haute du Parlement britannique vient en effet d’adopter un projet de loi qui modifie les règles séculaires de succession, mettant fin à la primauté masculine.
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C’est sûr, l’enfant de William et Kate, prévu pour le mois de juillet, héritera du trône d’Angleterre – troisième dans l’ordre de succession, après son grand-père Charles et son père William -, même si c’est une fille. Car jusqu’à présent, une fille ne pouvait devenir reine que si elle n’avait pas de frère, comme c’est le cas de l’actuelle reine, Elizabeth II.
Le futur enfant pourra également épouser un ou une catholique
Le Chambre des Lords (la chambre haute du Parlement britannique) a en effet adopté lundi 22 avril un projet de loi modifiant les règles de succession, assurant une plus grande égalité des sexes. La loi prévoit ainsi que les hommes n’auront plus la primauté sur les femmes en termes de succession au trône. La reine Elizabeth II doit maintenant donner l’assentiment royal pour que la loi soit définitivement adoptée, ce qui ne devrait pas poser problème.
Le texte prévoit également la possibilité pour le roi – ou la reine – d’Angleterre d’épouser un ou une catholique, mais il interdit toujours aux catholiques de porter la couronne (un interdit qui remonte au schisme anglican du XVIème siècle).
En attendant la venue du bébé, Kate Middleton et le prince William fêteront leur deuxième anniversaire de mariage, le 29 avril.