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«Oui, ils sont vivants»

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Mercredi 3 avril. Dans la matinale de BFM-TV/RMC, Jean-Jacques Bourdin recevait Laurent Fabius. « Oui, ils sont vivants », a déclaré le ministre des Affaires étrangères au sujet de la famille Moulin-Fournier, détenue par la secte nigériane Boko Haram.

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Une bonne nouvelle qui aurait pu passer inaperçue au milieu de la tempête médiatique provoquée par l’affaire Cahuzac. Interrogé par Jean-Jacques Bourdin, le chef de la diplomatie française a déclaré que les sept membres de la famille Moulin-Fournier – trois adultes et quatre enfants, âgés de 5 à 12 ans, enlevés le 19 février dans le nord du Cameroun et détenus par la secte islamiste Boko Haram – sont vivants : « Oui, ils sont vivants ».

Pas davantage de détails

A deux reprises depuis l’enlèvement – le 25 février et le 21 mars -, les preneurs d’otages ont adressé une vidéo de la famille. Le ministre français n’a pas apporté d’autres détails sur leur état de santé, leur lieu de détention ou, évidemment, l’avancement d’éventuelles négociations.

« On fait le maximum pour les libérer », a-t-il ajouté.

Les plus vives inquiétudes quant au sort de Philippe Verdon

En revanche, Laurent Fabius a fait part de ses plus vives inquiétudes concernant Philippe Verdon, otage aux mains d’AQMI depuis le 24 novembre 2011 – et dont Al Qaïda au Maghreb islamique a annoncé la mort le mois dernier.

Le ministre a récemment rencontré le père de Philippe Verdon : « Il ne se fait pas beaucoup d’illusions (…). Nous nous sommes dits qu’il fallait s’attendre au pire », a déclaré Laurent Fabius.

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