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Après plusieurs semaines d’une vive escalade de tension entre la Corée du Nord et ses ennemis, le régime de Kim Jong-un pourrait mettre ses menaces à exécution le 14 avril prochain, jour anniversaire de la naissance de l’ancien leader Kim Il-sung, fondateur de la République communiste et grand-père de l’actuel leader. L’agence de presse sud-coréenne Yonhap s’est fait le relais de l’information. Selon ses sources, la Corée du Nord aurait d’ores et déjà positionné des missiles Musudan à moyenne portée sur ses côtes.
Une actualité peu réjouissante
C’est dans ce contexte que The Economist s’est intéressé à la meilleure façon de faire face à la Corée du Nord. Selon l’hebdomadaire britannique, si la partie continentales des Etats-Unis semble très peu probable, il faut malgré tout prendre les menace de Kim Jong-un très au sérieux. « Peut-être que l’agression est un rite initiatique pour prouver qu’il a l’étoffe d’un leader auprès des généraux anciens du pays. Peut-être aime-t-il l’idée d’être à l’origine du chaos, comme s’il jouait à un jeu vidéo », ironise le journal.
En décembre dernier, The Economist plaçait la Corée du Nord au rang du pays le moins démocratique de la planète, avec un score de 1,08/10.
Après les menaces du Nord, le Sud réplique
« La Corée du Nord et les autres régimes voyous, candidats à la prolifération nucléaire, comme l’Iran, ont besoin de savoir que les actions ont des conséquences. C’est pourquoi Park Geun-hye, la présidente sud-coréenne, a eu raison de promettre une sévère riposte en cas de nouvelle provocation nord-coréenne », explique l’hebomadaire britannique. Une menace soutenue par les Etats-Unis qui ont déployé un arsenal militaire adéquat dans la région afin de soutenir leur allié.
« Je pense que nous devrions opposer une riposte sévère et immédiate sans aucune autre considération politique si (la Corée du Nord) s’aventure à une provocation contre notre population, » a ainsi déclaré Park Geun-hye. Le ministre de la Défense est allé dans le même sens et a affirmé que les forces militaires se préparaient à « neutraliser les menaces nucléaires du Nord, » afin de frapper, si besoin, les installations militaires de Pyongyang.