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D’aucuns prédisaient un débat difficile et une défaite pour le gouvernement au Sénat. La tension était perceptible dans la rue, comme en séance. Mais, le pire, ici comme ailleurs, n’est pas toujours le plus probable…
Opposants et partisans dans la rue
Aux abords du palais du Luxembourg, les opposants de tous poils – ceux de madame Barjot, les autres de Civitas – conjuraient les sénateurs de rejeter le texte et exigeaient un référendum – ou priaient pour la sauvegarde de la France…
Près de Saint-Sulpice, sous les fenêtres de mademoiselle Deneuve, les pro-mariage gay scandaient joyeusement leurs slogans pour l’égalité, « égalité maintenant ».
Une majorité de circonstance
Depuis septembre 2011, la majorité sénatoriale que détient la gauche ne tient qu’à un fil – six sénateurs. Déjà, depuis l’élection de François Hollande, il est arrivé que le gouvernement y soit minoritaire.
Nombre d’observateurs estimaient probable un rejet en première lecture du projet de loi portant mariage pour tous – et rares étaient ceux qui prédisaient un vote conforme. Dans les faits, la majorité de gauche aura été bien tenue – soucieuse d’éviter un camouflet de plus à l’exécutif – et quelques sénateurs de la droite et du centre – en conscience – ont voté « pour » ou se sont abstenus.
Vote solennel à l’Assemblée et promulgation du texte
Désormais, le texte n’aura plus qu’à passer la formalité d’un vote solennel à l’Assemblée nationale. Puis François Hollande pourra promulguer le texte.
Sauf si l’opposition, sous la pression des manifestants, décide de saisir le Conseil constitutionnel. C’est probable…
Les réactions…
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