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Serbie contre TPIY à l’ONU

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Durant l’exposé de Tomislav Nikolic, président serbe et membre de l’extrême droite qui a décrit le Tribunal de la Haye comme un « moyen d’inquisition des Serbes » et essayé de les présenter comme des victimes incomprises par le monde entier, Munira a enfilé le t-shirt destiné au secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki-moon, avec l’inscription : « La justice est lente, mais possible ». Plus tard, Nikolic a commencé à nier le génocide commis par les Serbes à Srebrenica et Zepa, en juillet 1995 ; la pauvre femme a alors soulevé le transparent écrit en anglais « La république serbe est génocidaire »! Immédiatement attrapée et sortie de la salle de conférences, elle a été obligée de quitter le bâtiment. La plupart des diplomates ont protesté contre ce geste si brusque et injuste. Le délégué de la Jordanie, Zayd Al Huseyin, a remarqué que les orateurs ont été choisis uniquement, parmi ceux favorables à la Serbie. Avec son collègue de la principauté de Liechtenstein, il a quitté la réunion.

Interviewée par plusieurs médias des quatre coins du monde, madame Subasic a souligné : « Là où Milosevic s’est arrêté, Jeremic continu. En janvier dernier, durant le concert de la chorale serbe de Novi Sad, « Vox Viva », dans l’enceinte de l’Assemblée Générale, fut interprétée la sinistre « Marche sur la Drina », qui a été le « fond sonore » pendant les massacres et exterminations des enfants, des femmes d’abord violées, et de vieillards, souvent handicapés. J’ai été empêchée de réagir à tout cela, malgré ma demande d’avoir le droit à la parole ».

L’événement à provoqué vives réactions des médias mondiaux 

L’édition américaine du « Huffington post » a indiqué : « Président Tomislav Nikolic a complètement dénigré le génocide à Srebrenica et les terribles massacres de 8372 musulmans bosniaques, dont le mari et le fils de Munira Subasic, qui n’a pas eu le droit de témoigner à l’ONU ».

Le canal « Fox News » a souligné : « Quand la douleur et le désespoir ont devenus insupportables a cause des propos mensongers du président serbe, exprimés sans aucun gène devant un important auditorium, la mère courage de Srebrenica a protesté comme elle a pu, avec un simple t-shirt. Pour cela, elle fut tout de suite attrapée et sortie de la conférence, comme une délinquante ».

Le « Journal du Soir » de Zagreb a souligné : « Munira Subasic n’a pas eu le droit de s’adresser à l’audience  et elle a parlé à sa manière, grâce aux transparents. »
Le « Turkish Journal » a indiqué que la mère de Srebernica, n’avait pas le droit de parler au Siège new-yorkais de l’ONU. Les journalistes ont ajouté : « Il est désolant et incompréhensible d’assister à un débat sans le droit de dire la vérité. Cela n’a pas été le cas de ceux qui ont aussi violé des filles et des femmes, en  tournant la tête ailleurs, quand les Serbes ont massacré sans pitié leurs pères, frères et maris »!

Enfin, le web magazine serbe « Blic » a insisté : « Munira Subasic a assisté à la Conférence de l’Assemblée générale comme observatrice, grâce à la générosité du président serbe Vuk Jeremic, qui l’a éloignée car elle n’avait pas le droit de parole ».
Le plus étonnant dans toute l’histoire est le fait que que Jeremic, l’ex-ministre des affaires étrangères de la Serbie, diplômé de Harvard et de Cambridge, est lui même musulman bosniaque de la région du Confin, par sa mère Sena Pozderac fille des diplomates, mondialement connus…
 

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