Site icon La Revue Internationale

Shazam Fashion: l’appli qui reconnaît la marque des vêtements

[image:1,l]

« C’est quoi ce titre ? » Une question que l’on ne se pose plus pendant plusieurs jours après avoir entendu un morceau qui nous plait depuis que l’application Shazam est arrivée sur nos smartphones.

Les vêtements n’ont plus de secret

En quelques secondes, ce petit logiciel est capable de reconnaître presque n’importe quel morceau musical, et d’en fournir le titre, l’artiste et l’album. Mais l’application serait sur le point d’élargir ses services.

En effet, Shazam devrait bientôt être en mesure de répondre à la question « c’est quoi ce vêtement ? ». L’application aux 250 millions d’utilisateurs a annoncé qu’elle était sur le point de sortir un Shazam Fashion, capable de reconnaître la provenance et le créateur d’un vêtement porté notamment par le présentateur d’une émission télévisée.

Présentateurs télé mis à nu

Pas de reconnaissance visuelle, mais une base de données élaborée en accord avec les producteurs des émissions. Aux États-Unis, plus de 160 émissions américaines auraient déjà donné leur accord pour que les tenues portées par leurs présentateurs soient reconnues par Shazam Fashion.

La France devrait être concernée par ce nouveau service d’ici quelques mois, les Français pourront donc enfin savoir quelle est la marque du costume de Laurent Delahousse sur France 2 ou le modèle de robe portée par la miss météo de Canal +.

Bientôt les cosmétiques ou les visages ?

Bien sûr, on peut se poser la question de l’utilité d’un tel service, sinon alimenter les chroniques potins des magazines people. Pour Shazam, il s’agirait surtout de générer des ventes potentielles chez les distributeurs de vêtements, qui seraient ainsi prêts à financer une partie du service.

L’entreprise américaine a affirmé que plus de 10 millions de tags musicaux étaient envoyés chaque jour, et que l’application avait généré plus de 300 millions d’achats de morceaux de musique depuis son lancement, en 2002. On pourrait imaginer la généralisation de ce système de reconnaissance aux cosmétiques, aux films et, pourquoi pas un jour, aux visages.

Quitter la version mobile