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Sur les traces de Marie Curie

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Le partenariat entre la Fondation L’Oréal et l’UN Agence pour l’éducation, la science et la culture a un but très ambitieux :mettre en lumière la science. Fabriquant de la cosmétique issue de la recherche scientifique, l’Oréal a été fondé par un chimiste, plus d’un siècle auparavant. L’Unesco, de son côté, s’efforce de promouvoir et de diffuser le savoir scientifique. Leur alliance a permis aux femmes d’être reconnues et estimées, dans nos société contemporaines et globalisées.

Le Prix Nobel de la chimie en 1999, titulaire de la Chaire Linus Pauling de chimie et professeur de physique de l’Institut de Technologie de Californie, Ahmed Zewail, a présidé le jury international et indépendant, qui a choisi cette année de la Physique, cinq lauréates physiciennes de cinq continents, venues à Paris recevoir le Prix L’Oréal/Unesco pour leurs travaux scientifiques et leur grande contribution dans l’avancement des sociétés modernes.
 
« Ces cinq femmes d’exception apportent au monde une compréhension plus fine du fonctionnement de la nature », a souligné Irina Bokova, la directrice générale de l’Unesco au début de la cérémonie qui a eu lieu au grand amphithéâtre de la Sorbonne, en présence du nouveau PDG de l’Oréal, Jean- Paul Agon. Ensemble, ils ont distribué le prix aux lauréates. Mais ce fut François Weil, Recteur de l’académie, chancelier des universités de Paris, qui a ouvert la grandiose fête du savoir, au même endroit où Maria Sklodowska-Curie la première femme professeur de la Faculté des sciences, a présenté son exposé inaugural de physique, en 1906.
 

Les lauréates

Deux ans auparavant fut instauré une bourse particulière, « Sur les traces de Marie Curie », cette année obtenue par la biologiste australienne Devi Stuart-Fox. Encore 15 boursières du Programme l’Oréal/Unesco et leur Fondation ont bénéficié du soutien qui leur permet d’étudier et se spécialiser à une autre institution, souvent étrangère.
 
Les lauréates : la Nigerienne Francisca Nneka Okeke, la Nord-Américaine Deborah S.Jin, Marcia Barbosa du Brésil, la Japonaise Reiko Kuroda ou l’Anglalise d’origine indienne Patibha L.Gal, ont longtemps posé comme véritables vedettes à côté de nombreux admirateurs, avant d’aller au cocktail préparé au premier étage et organisé pour les invités de marque : Maurice Levy, PDG de Publicis, ou la fille de Liliane Betancourt, Françoise Mayer, accompagnés des plus importants scientifiques de la planète et quelques journalistes, suivis de plusieurs vigiles très élégants et discrets, tellement différents de ceux de l’Unesco, souvent agressifs et malpolis.
 
La fameuse célébration a eu lieu à l’Unesco, durant les années précédantes, mais selon certaines rumeurs qui ont couru au Siège parisien de l’Organisation depuis très longtemps, le nouveau directeur de l’Oréal n’a pas voulu gaspiller l’argent, pour payer le grande salle d’ UN Agence et s’est fait accueillir à la Sorbonne-gratuitement. Il faut reconnaître que la Sorbonne, fondée entre 1253 et 1884, fut l’endroit idéal pour fêter l’intelligence et la capacité des femmes à contribuer pleinement, au développement de la science du XXIème siècle.
 
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