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Les affrontements se sont poursuivis dans la journée de lundi 1er avril, à Tombouctou, au Mali alors que l’armée malienne, aidée de l’armée française, a engagé une véritable chasse aux derniers djihadistes retranchés dans certaines zones de la ville.
Au moins trois djihadistes tués
Dans la journée de lundi, plusieurs djihadistes se sont retranchés dans un bâtiment de Tombouctou, plus grosse ville du nord du Mali. Les militaires, qui ont mené plusieurs opérations de ratissages afin de libérer définitivement la ville ont alors pris ces hommes en chasse et le bâtiment, situé en plein centre-ville, a été détruit par les militaires sur place. Au moins trois terroristes auraient été tués au cours de l’opération. Cette dernière devrait se poursuivre dans les jours qui viennent.
La nuit de dimanche 31 mars à lundi 1er avril a été calme dans la région et les combats n’ont repris qu’au petit matin. Ils se sont ensuite poursuivis toute la journée alors que les forces militaires se sont concentrées sur quelques points sensibles de la ville, la zone proche du camp militaire et la mosquée de Djingareyber.
Attentat suicide à Tombouctou
Plus tôt, dans la nuit de samedi 30 à dimanche 31 mars, un attentat suicide avait fait au moins 7 morts dans la ville. Parmi les victimes figuraient un soldat malien, un civil nigérian qui avait été pris en otages, ainsi que cinq djihadistes et parmi eux, les deux kamikazes auteurs de l’attentat.
L’attentat suicide a été suivi de plusieurs heures de combat avant que le calme ne revienne dans la soirée.
Durant ces combats, un soldat français a également été blessé, il a été évacué vers la ville de Gao dans la journée de dimanche.
Quatre zones sensibles
Après cette tentative d’incursion islamiste à Tombouctou, la deuxième en dix jours, les forces françaises ont décidé le redéploiement de militaires qui agissaient préalablement à l’extrême nord du pays, dans le massif de l’Adrar des Ifoghas.
Alors que le retrait des forces françaises du Mali devrait démarrer dans les semaines qui viennent, les militaires vont désormais se concentrer sur les dernières zones sensibles. L’Adrar des Ifoghas demeure le bastion dans lequel se sont retranchés plusieurs membres des différents groupuscules islamistes, à la suite de leur déroute des villes qu’ils avaient investies. Les forces se concentreront également sur la boucle du Niger qui entoure les villes de Gao et de Tombouctou, la zone située au nord-ouest de Tombouctou et finalement, tout l’est de Gao.