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Tweet de Valérie Trierweiler: Olivier Falorni raconte sa version des faits

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C’était le premier scandale du quinquennat de François Hollande : le 12 juin dernier, Valérie Trierweiler apportait sur Twitter, son soutien à Olivier Falorni, l’adversaire de Ségolène Royal, l’ex-compagne de François Hollande, aux législatives. « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d’années dans un engagement désintéressé », avait signé la Première dame.

Regrets de Valérie Trierweiler

« Je tournerai sept fois mon pouce avant de tweeter », avait ironisé Valérie Trierweiler en juillet. Très mal reçu par la concernée, par le fils du président Thomas Hollande, mais aussi par les Français, ce tweet avait contraint François Hollande à rappeler à ses proches que les « affaires privées se règlent en privé. » « Je l’ai dit à mes proches pour qu’ils acceptent scrupuleusement ce principe. Je pense que les Français sont comme moi, ils veulent que les choses soient claires, qu’il n’y ait aucune interférence », avait-il déclaré lors de son interview du 14 juillet.

Réactions du principal intéressé

Si l’affaire avait, à l’époque, fait couler beaucoup d’encre, le destinataire du tweet, Olivier Falorni, n’avait pas réagi publiquement. Ce sera désormais chose faite. Dans l’émission « Complément d’enquête » sur France 2, qui sera diffusé ce jeudi soir, le député de la Charente-Maritime revient sur le scandale : « A ce moment-là, Martine Aubry dit que c’est un faux. Et moi, j’ai le réflexe de regarder mon portable. Elle avait eu la gentillesse de m’envoyer un SMS auparavant pour me prévenir qu’elle m’avait soutenu. C’était très simple, elle m’annonçait qu’elle avait envoyé un tweet, de façon très naturelle, entre amis », explique-t-il.

Pour lui, cette affaire n’aurait pas dû faire tant de bruit. On attend d’une Première dame « qu’elle se taise, qu’elle reste dans sa cuisine, qu’elle continue son travail de plante verte ». Mais selon lui, Valérie Trierweiler est une femme « moderne ».

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