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Vaccin «6 en 1», oral, nasal… les nouveautés en matière de vaccination

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Quel que soit l’âge, c’est toujours un mauvais moment : l’odeur du désinfectant, la piqûre, la montée de chaleur, voire le malaise… Et quand ce n’est pas pour soi, c’est pour son nourrisson, et cela finit toujours par d’inconsolables hurlements.

En bref, la vaccination est tout sauf une heureuse expérience. Mais que les bélénophobes – qui ont une incontrôlable phobie des aiguilles – et les nouveau-nés se rassurent : les innovations en termes de vaccins devraient réduire considérablement le nombre de visites chez le pédiatre ou le médecin.

Une piqûre : six vaccins

Six vaccins dans une seule seringue : voilà qui devrait faire plaisir aux jeunes parents. Approuvé lundi 22 avril par la Commission européenne, le vaccin pédiatrique Hexyon/Hexacima de l’institut Sanofi Pasteur est destiné à prévenir six maladies en une seule injection.

Diphtérie, tétanos, coqueluche, hépatite B, poliomyélite (« polio ») et infections invasives à l’origine des méningites chez les enfants de moins de 5 ans : ce nouveau vaccin héxavalent devrait simplifier les visites chez le pédiatre.

Nouveau calendrier : des rappels tous les 20 ans

Pas de vaccins sans rappels : le ministère de la Santé a néanmoins dévoilé le nouveau calendrier des recommandations pour les adultes. Là encore, bonne nouvelle : les rappels anti-diphtérie, tétanos et polio sont désormais fixés à 25, 45 et 65 ans, puis à 75 et 85 ans, alors qu’ils devaient être faits tous les dix ans.

Bientôt un vaccin ROR-varicelle ?

Toujours pour diminuer le nombre de piqûres, et tenter de réconcilier les Français avec la vaccination, de nouveaux produits devraient arriver prochainement, notamment pour mieux protéger les nouveau-nés.

Le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) pourrait ainsi être associé au vaccin contre la varicelle, même si l’arrivée en France n’est pas prévue dans l’immédiat.

Également à l’étude chez l’homme, un vaccin anti-bronchiolite, une infection très répandue chez les nourrissons, mais aussi une prévention des cystites et infections urinaires.

Vaccin oral et nasal : la fin des piqûres

Mais les plus grandes innovations résident dans l’abandon de l’injection par piqûre. Un vaccin en solution orale existe ainsi déjà aux États-Unis, en Belgique ou en Finlande, et préviendrait les gastro-entérites responsables des diarrhées aigües chez le nourrisson.

Et si ce-dernier vaccin n’est pas encore recommandé en France, un autre, contre la grippe, et administré par voie nasale, devrait arriver dans l’année. Autrement dit, bientôt plus d’excuses pour ne pas aller se faire vacciner.

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