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Vuk Jeremic: le crime et le châtiment

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Il est connu dans toute la région que l’ancien ministre des Affaires étrangères utilise sa position au sommet du Parlement mondial pour changer la mauvaise image de la Serbie, compromise dans de nombreux massacres en Bosnie-Herzegovine, en Croatie, au Kosovo et ailleurs. Le génocide de Srebrenica, celui de Prijedor ou la  destruction de la ville de Vukovar, sont des exemples de cruauté qui ne sera jamais oubliée.

Mais euphorique et ambitieux, Jeremic diplômé de Cambridge et d’Harvard, n`est pas intéressé par l’histoire récente. Le brillant diplomate se rappelle plutôt des victimes serbes de la Première Guerre mondiale, qui commence par l’attentat de Sarajevo, commis par un Serbe.Il se permet aussi des analyses profondes, du deuxième conflit mondial, affirmant les énormes pertes parmi les citoyens de son peuple. Jeremic n’oublie pas d`expliquer son point du vue sur la difficile position de Serbes au Kosovo et change sans cesse les faits de leur agression en Bosnie-Herzegovine, les présentant bien loin de la triste et terrible vérité.
 
Couverture médiatique
 
Actuellement, toujours actif diplomate, il prépare la Conférence sur la justice mondiale à New York et compte bien profiter de l’occasion pour accuser le Tribunal de la Haye d’avoir jugé 90 Serbes, y compris l’ex-président Slobodan Milosevic, décédé en 2006. Mais il se heurte déjà à plusieurs gouvernements et provoque la colère et l’incompréhension des avocats internationaux, qui refusent sa rhétorique locale au service des intérêts nationalistes.
 
Récemment, il a bien étonné et usurpé un groupe des experts juridiques, qui ont immédiatement riposté. Surtout Song Sang Hyun, le président coréen de la Cour Pénale Internationale qui a annulé la participation à la future conférence. Les États Unis et certains pays de l’UE puniront Jeremic en envoyant les consultants et secrétaires et en le privant de l’impact souhaité. Sans ministres ou célèbres experts, la conférence n’aura pas d’importante couverture médiatique.
 
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