Les calculs rénaux, qui provoquent de fortes douleurs dans le dos des personnes qui en sont victimes, seraient privilégiés par la consommation de boissons sucrées. C’est ce que révèle une étude américaine.
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Les calculs rénaux provoqués par des sodas ? Une étude américaine vient peut-être de le prouver. Parue dans la revue de santé Clinical Journal of the American Society, cette étude américaine met en lumière le lien qui existe entre la consommation de boissons sucrées et la formation de douloureux calculs rénaux.
Les sodas en première ligne
« Notre étude a montré que la relation entre les apports hydriques et les calculs rénaux pourrait dépendre du type de boisson consommée. Nous avons trouvé un lien entre une grande consommation de boissons très sucrées et une forte incidence de calculs rénaux », explique ainsi Gary Curhan, auteur de cette étude.
Les calculs rénaux sont la conséquence de la cristallisation de sels minéraux, installés dans les reins et dans l’appareil urinaires, causant de fortes de douleurs dans le bas du dos.
Le vin et la bière, remèdes contre les calculs rénaux
Durant huit ans, les chercheurs à l’origine de cette étude ont étudié les cas de 200 000 personnes et ont passé en revue leurs habitudes alimentaires.
Parmi leurs différents constats, les chercheurs ont découvert qu’une personne qui consomme régulièrement et en grande quantité des sodas voit ses risques d’apparition de calculs rénaux augmenter de 23%.
Au contraire, les chercheurs ont également prouvé que la consommation de certaines boissons diminuerait ces risques. Ainsi, le jus d’orange, le thé, le vin et la bière seraient alors recommandés. Tout comme le café, qui permet une diminution de 26% des risques d’apparition de calculs rénaux.
Les hommes, cible privilégiée des calculs rénaux
Depuis une trentaine d’années, les calculs rénaux sont devenus de plus en plus fréquents. Les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes et selon les statistiques, entre 5% et 10% des individus seront victimes de calculs rénaux au cours de leur vie.
