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Des géologues brésiliens auraient découvert l’Atlantide

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Mythe de toujours, l’Atlantide pourrait bien avoir été découverte. C’est du moins l’hypothèse prononcée par des géologues brésiliens  après une étonnante découverte en plein océan Atlantique.

Un granite venant du continent englouti ?

Cette découverte ? Des blocs de granite extraits du plancher océanique dans la région qui porte le nom d’ « Élévation du Rio Grande ». Cette cordillère maritime se trouve à la fois dans les eaux brésiliennes et internationales, à environ 1 500 km de Rio de Janeiro.

A priori rien d’extraordinaire à découvrir des roches au fond de l’océan. Sauf que le granite est justement connu pour être une roche continentale. Selon les géologues, elle pourrait donc appartenir à un continent englouti lors de la séparation de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, il y a cent millions d’années, quand s’est formé l’océan Atlantique.

L’Atlantide du Brésil

« A partir d’une analyse, on a commencé à voir que la région pouvait être un morceau du continent qui est resté perdu dans la mer pendant des millions d’années, a expliqué Roberto Venturas Santos, directeur de la géologie des ressources minérales du Service géologique du Brésil. Cela pourrait être l’Atlantide du Brésil, [nous en sommes] presque sûrs ».

Mais les conclusions de l’équipe brésilienne n’ont pas été bien accueillies partout. Le géologue Michael Wysession, de l’université de Chicago, a déclaré au National Geographic que cette découverte de granite n’était pas une preuve de l’existence d’un continent perdu.

« Ce n’est pas une preuve »

En effet, certains morceaux de granite présents sur le plancher océanique datent de 800 millions d’années et seraient issus de la fonte des glaciers qui recouvraient alors la surface terrestre. « Rien d’aussi gros ne peut être resté caché là-dessous », poursuit-il, certain qu’un nouveau continent de pourrait être caché dans des zones déjà largement explorées.

De son côté, le géologue brésilien et son équipe restent convaincus d’une découverte importante, et ont déjà prévu de poursuivre les prélèvements d’échantillons de roches afin de consolider leur théorie.

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