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Face à la crise, Jean-Louis Borloo propose un consensus républicain

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Jean-Louis Borloo, le président de l’Union des démocrates et indépendants, veut lancer, avant l’été, « dix mesures vitales, urgentes et indispensables » que toutes les forces politiques pourraient prendre ensemble devant les Français.

« Compte tenu de la situation, un consensus républicain peut s’opérer sur 10 décisions vitales et urgentes aidant à la sortie de crise », a-t-il plaidé. « Ce consensus est possible et limité sur les sujets et dans le temps. Aucune force politique ne doit se sentir en otage ou affaiblie. Les Français reprendraient confiance si les forces républicaines se mettaient d’accord sur un programme opérationnel de redressement économique et social. Sur quelques mesures fortes et indiscutables, il existe un chemin possible sur une union dans l’action sans perdre l’identité spécifique de chaque formation politique. Il y a donc urgence, et cette urgence exige la mobilisation de tout le pays. »

Pas de gouvernement d’union nationale

« Ce n’est pas un plan de l’UDI. Il n’y a pas une proposition qui n’est pas soutenue par tous les élus. Il n’y a ni piège, ni prise d’otages », a-t-il assuré démentant pour autant toute volonté de mise en place d’un gouvernement d’union nationale : « Ça sonne bien à l’oreille, mais ce n’est pas sérieux », a-t-il tranché ».

Parmi les mesures proposées figurent de l’allégement des charges prévu par le crédit d’impôt compétitivité emploi ainsi que l’anticipation au 1 er juin 2013 des nouveaux taux de TVA ; une baisse de la TVA à 5,5 % pour le logement social et les travaux de rénovation et d’efficacité énergétique, ainsi qu’une réduction de 20 à 10 % sur le locatif intermédiaire et les logements privés pour deux ou trois ans ; ou encore la création d’une agence nationale de la rénovation thermique et d’une autre pour la formation professionnelle.

Réactions partagées

« Je trouve qu’il y a des propositions intéressantes, elles sont d’autant plus intéressantes que beaucoup figuraient dans notre programme », a commenté l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Luc Chatel, dur Canal +. « C’est au gouvernement de changer de cap et de se tourner vers cette politique », a-t-il ajouté.

Marine Le Pen, quant à elle, voit d’un mauvais œil ce « consensus républicain » : « Nous ne sommes pas dans une démarche où nous avons envie de nous associer avec ceux dont nous considérons qu’ils sont les responsables de la situation économique et sociale mais aussi les complices », a-t-elle lancé sur France 2.

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