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« Un rapport de police »
Rare sur les écrans, Isabelle Adjani a fait l’objet d’une soirée spéciale sur Arte, dimanche 5 mai. Dans une interview accordée à TV Mag, l’actrice française est revenue sur les raisons qui l’ont poussée à refuser le rôle d’Anne Sinclair dans le film sur l’affaire du Sofitel, réalisé par le cinéaste américain Abel Ferrara. « La proposition de départ était de faire un film »inspiré » du scandale DSK. Mais il n’y avait pas de contrat passé, pas même de négociations entamées. (…) Et, soudain le film a changé de nationalité. Il est devenu américain et le projet a été collé aux évènements réels de l’affaire DSK. C’est devenu un rapport de police ! » a-t-elle expliquée avant de poursuivre :
« Pour moi, interpréter quelqu’un de vivant, qui a traversé des évènements si menaçants, est intrusif par rapport à sa vie », insiste l’actrice. Et puis il y a eu cette romancière qui a défrayé la chronique avec ses révélations sur sa liaison avec DSK… Je ne voulais pas participer à cette curie. C’était juste impossible. J’ai trop de respect pour la vie privée des gens et d’ailleurs je ne sais pas où en est l’aventure !’ ».
Info ou Intox ?
L’interprète d’Adèle H laisse également entendre que Nafissatou Diallo pourrait jouer son propre rôle : « Aux dernières nouvelles, il serait question que la victime Nafissatou Diallo joue son propre rôle ! Si c’est exact, on est dans d’autres sphères… ». Interrogé par un correspondant de LCI, Kenneth P. Thompson, l’avocat de Nafissatou Diallo a démenti cette information : « C’est faux. Je démens », a-t-il déclaré.
Une arrestation spectaculaire portée à l’écran
Depuis le désistement d’Isabelle Adjani au début du mois de mars, c’est l’actrice Jacqueline Bisset qui doit désormais endosser le rôle de l’épouse de l’ancien directeur du FMI, Anne Sinclair. Une première photo du tournage du film d’Abel Ferrara a été révélée sur Twitter par une journaliste du Huffington Post. Gérard Depardieu y apparaît menotté et escorté par des policiers, rappelant la spectaculaire arrestation de Dominique Strauss Kahn, deux ans plus tôt.