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La Corée du Sud accueillera les Jeux olympiques d’hiver en 2018, mais son voisin du nord est bien décidé à ne pas se laisser faire.
Toujours concurrencer la Corée du Sud
Ne se limitant pas aux menaces d’attaques militaires, la dictature nord-coréenne de Kim Jong-un a trouvé un nouveau terrain pour concurrencer Séoul : le ski et les sports d’hiver. En visite sur un chantier lundi, le dirigeant suprême a annoncé l’ouverture prochaine d’un domaine skiable « de classe mondiale ».
Un « fantastique » complexe hôtelier
Situé au cœur de la chaîne montagneuse du Masik, au sud de la Corée du Nord, cette station de ski offrira 110 kilomètres de pistes de longueurs et de difficultés variables, mais aussi un centre hôtelier, un héliport et plusieurs téléphériques. Une base militaire à proximité pourrait aussi être transformée en aéroport commercial, afin d’accueillir les flux de touristes attendus.
Un projet moderne et modèle qualifié de « fantastique » par le leader nord-coréen, qui prédit déjà que « la fièvre du ski allait s’emparer du pays », selon les propos rapportés par l’agence de presse centrale nord-coréenne KCNA.
Projet immoral
Mais, alors qu’il a été ordonné aux ouvriers nord-coréens de terminer l’ouvrage pour la saison hivernale, des voix se font entendre pour dénoncer les dépenses pharaoniques nécessaires à ce type d’aménagement, et cela alors que la majorité des Nord-coréens, civils comme militaires, n’a pas de quoi se nourrir.
Quoiqu’il en soit, la Corée du Nord, encore très hostile envers Séoul et Washington il y a quelques semaines, semble vouloir se racheter et se construire une meilleur image de marque à l’international. Et la construction de cette station de ski pourrait y contribuer… A moins que Kim Jong-un ne soit nostalgique de sa scolarité en Suisse ?