Barack Obama recevait le président turc Recep Tayyip Erdogan à la Maison Blanche, jeudi 16 mai. L’occasion pour les deux présidents engagés dans le conflit syrien de se prononcer une nouvelle fois et de concert pour le départ de Bachar al-Assad du pouvoir syrien.
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Les semaines à venir vont-elles enfin parvenir à enclencher une résolution du conflit syrien ? Lors d’une conférence de presse commune, les présidents américain et turc ont souhaité témoigner de leur accord sur la nécessaire mise en place d’une transition politique en Syrie, jeudi 16 mai.
Pas de formule magique en Syrie
Mais cette transition politique impliquera nécessairement le départ de Bachar al-Assad du pouvoir syrien. Barack Obama et Recep Tayyip Erdogan ont été clairs sur ce sujet.
Même si, selon les mots du président américain, il n’existe pas de « formule magique » pour résoudre un conflit qui a entamé sa troisième année, la Syrie pacifiée ne pourra se faire selon lui avec le président au pouvoir.
La Turquie, acteur de premier plan du conflit syrien
C’est à la Maison Blanche que Barack Obama a reçu son homologue turc. A cette occasion, le président américain a tenu à saluer l’implication de la Turquie dans le conflit syrien et notamment dans la « générosité extraordinaire » dont elle fait preuve en accueillant environ 400 000 réfugiés syriens depuis le début du conflit.
La Turquie va « jouer un rôle important au moment où nous réunissons des représentants du régime et de l’opposition dans les prochaines semaines », a ajouté le président américain, en référence à la conférence internationale sur la Syrie qui devrait se tenir en Suisse dans le courant du mois de juin.
Pour les Etats-Unis et la Turquie, Bachar al-Assad doit partir
Cette conférence, « Genève 2 », organisée un an après la première édition, devrait être consacrée à la mise en place d’une transition politique en Syrie.
Une transition d’ores et déjà compromise dans l’état actuel, dans la mesure où les deux camps restent intransigeants sur certains points.
Alors que les rebelles et leurs alliés arabes et occidentaux refusent catégoriquement d’imaginer une transition politique dans laquelle Bachar al-Assad pourrait intervenir, la Syrie et la Russie, notamment, ne peuvent accepter cette idée.
« Il n’y a pas de formule magique face à une situation extraordinairement violente et compliquée comme celle de la Syrie », a insisté Barack Obama.