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Un coup d’épaule qui pourrait coûter cher. Suspendu à titre provisoire depuis le 8 mai dernier, après une bousculade dans les couloirs du Parc des Princes avec l’arbitre Alexandre Castro, Leonardo va ce soir connaître la sanction infligée par la commission de discipline de la Ligue. Et il n’est pas le seul à attendre de pied ferme le verdict. Son club, qui doit faire face à l’envie de départ de son entraîneur Ancelotti vers le Real Madrid, songeait de plus en plus à l’installer à sa place, faute de mieux sur le marché.
Il va se poser en victime
Si le principal intéressé clame son innocence, se défendant d’avoir intentionnellement bousculé l’homme en jaune -comme il l’affirmait dans le quotidien sportif L’Equipe : « C’est le délégué devant moi, avec une oreillette noire, qui me bloque le passage. C’est lui qui me pousse vers l’arbitre. »-, et disant disposer de vidéos allant dans ce sens, il risque tout de même jusqu’à un an de suspension de toutes fonctions officielles selon le règlement.
Qui sur le banc l’an prochain ?
En cas de lourde sanction, le PSG devra faire un choix : opter pour la solution drastique et se séparer du Brésilien, ou bien continuer à lui faire confiance et pourquoi pas l’imposer à la tête de l’effectif parisien. En effet, la punition ne l’empêcherait pas de mener les séances d’entraînement au Camp des Loges ou bien de venir remonter les joueurs dans les vestiaires à la pause d’une rencontre. Privé d’aire de jeu, de banc de touche et de vestiaires d’arbitres, l’actuel dirigeant sportif pourrait, comme Antonio Conte de la Juventus Turin, suspendu quatre mois en début de saison, s’appuyer sur ses assistants pour mener à bien le projet. En attendant, les noms de Capello, Mancini ou encore l’éternel Wenger continuent de tourner. La saison 2013/2014 commence dès ce soir pour les rouges et bleus.