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Lotta Schelin, Camille Abily, Laëticia Tonazzi, Louisa Necib : des noms qui ne sont pas aussi connus que ceux de Zlatan Ibrahimovic, Jérémy Ménez ou Blaise Matuidi, mais qui le mériteraient.
Un club français au sommet de l’Europe
Il s’agit en effet des joueuses qui vont disputer ce jeudi soir la finale de la Ligue des Champions féminine, le plus important tournoi de football féminin européen. Des joueuses que l’on devrait d’autant plus connaître qu’elles jouent dans le club français de l’Olympique Lyonnais.
Mais là où les messieurs du Paris Saint-Germain avaient été éliminés par le FC Barcelone en avril dernier, les « Fenottes » de Lyon ont su résister jusqu’à la finale, qu’elles joueront ce soir au Stamford Bridge de Londres face au club allemand de Wolfsburg.
Victoires à répétition
Si on en parle peu, le football féminin européen se porte bien. En tout cas, ce n’est pas l’Olympique Lyonnais féminin qui dira le contraire. Après une victoire facile dimanche face à aux compatriotes du FCF Juvisy, l’équipe de Patrice Lair s’offre sa troisième finale de la Ligue des Champions d’affilée.
Brandir le trophée une troisième fois : voilà l’objectif pour les Lyonnaises, qui avaient battu le 1.FFC Frankfurt l’an dernier (2-0) l’an dernier et le 1.FFC Turbine Potsdam en 2011 avec un score similaire.
« Lyon, le Barça du football féminin »
Mais la France est bien la seule à s’intéresser de loin aux exploits de ses joueuses. Outre-Manche, le manager d’Arsenal, Shelley Kerr, a déclaré mardi que « Lyon [dominait] la compétition. Leurs joueuses sont talentueuses, le club a beaucoup de ressources. Si l’on compare avec le football masculin, Lyon est le Barça du football féminin. »
Et pour cause, les joueuses de Lyon sont actuellement premières au classement UEFA des clubs européens, avec presque 100 points d’avance sur le 1.FFC Turbine Potsdam qui arrive deuxième. Le FCF Juvisy arrive quant à lui dixième, et le Paris Saint-Germain vingt-huitième.
Un nouveau triplé en vue ?
C’est pour un triplé que l’OL féminin se battra ce jeudi à Londres. Déjà vainqueur du championnat de France, il ne manque aux joueuses plus que la Coupe de France – qu’elles disputeront le 8 juin prochain contre l’ASSE de Clermont-Ferrand – et la Ligue des Champions. Elles pourraient ainsi réitérer l’exploit de 2012, alors qu’elles étaient devenues le premier club à réaliser ce triplé.
Pourtant, le football féminin est encore loin de soulever les foules. Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à voir le prix des billets pour la finale à Stamford Bridge. Avec environ 12 euros la place, on est bien loin des 70 à 380 euros demandés pour accéder à la finale de la Ligue des Champions « version hommes »…