En plein dynamisme, le Brésil reçoit en 2014 la crème du football international pour un Mondial qui s’annonce palpitant. A douze mois du coup d’envoi, le géant sud-américain est-il prêt ? Focus sur les questions qui entourent l’événement, entre sécurité, économie et écologie.
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Une Coupe du Monde au Brésil, pays qui respire le football, est forcément un événement que l’on attend avec grande impatience. Cinquième plus grande superficie de la planète avec ses 8 547 404 km² et à ce même rang pour sa population (190 millions), le Brésil s’apprête à danser tout l’été prochain avec des visiteurs du monde entier. La Seleção – nom donné à la sélection brésilienne – est attendu au tournant. Il en est de même pour les organisateurs en ce qui concerne la planification du rendez-vous.
De vives inquiétudes émanant de la FIFA
Alors que débute la Coupe des Confédérations – compétition accueillant les nations championnes de tous les continents faisant office de grande répétition avant le Mondial – l’heure est à l’inquiétude de l’autre côté de l’Atlantique. En retard dans les travaux de quelques stades – certains ne sont pas assurés de voir leur nom au casting – plusieurs polémiques ont éclaté depuis l’attribution de la compétition au pays cinq fois champion du Monde.
Entre histoires de corruption et sentiment d’insécurité, ce qui doit être une fête tourne pour l’instant au cauchemar. Mais à Brasilia on l’assure, tout sera prêt en temps et en heure pour que le tournoi se déroule dans les meilleures conditions possibles. Dans l’urgence, l’organisateur doit régler les nombreux problèmes qui assombrissent son image.
Le pays hôte promet un événement inoubliable
Le défi est d’autant plus grand qu’en 2016 les Jeux Olympiques se dérouleront à Rio, sous l’œil protecteur du Christ Rédempteur. Actuellement recouvert de nuages grisâtres, espérons que l’habituel soleil fasse son apparition au moment voulu. Si pour les JO, le pays a encore du temps, la situation est plus embarrassante pour le Mondial disséminé dans douze villes.
Un pays sous pression, mais qui a l’occasion de prouver ces prochains mois qu’il peut être pris au sérieux. Sur les questions écologiques, économiques –au moment où le Brésil est repassé devant le Royaume-Uni au sixième rang du classement établi par le FMI – ou encore sécuritaires – les images des favelas introduites par l’armée sont encore dans les mémoires- nos experts vous répondent.
Les ambitions sont grandes, il reste un an pour les réaliser. Le compte à rebours est lancé.