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Cinq choses à savoir sur le D-Day

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« Vous êtes sur le point d’embarquer pour la Grande Croisade pour laquelle nous nous sommes préparés depuis de nombreux mois. Les yeux du monde sont rivés sur vous. » C’est ainsi que le général Eisenhower s’est exprimé aux troupes américaines avant qu’elles ne partent investir les plages de Normandie pour ce qui restera gravé comme le D-Day. « J’ai pleine confiance en votre courage, en votre dévouement et dans votre aptitude à combattre. Nous n’accepterons rien de moins qu’une victoire pleine et entière ! »

Ce 6 juin 1944 a marqué le premier jour du débarquement, dont le nom de code était alors Opération Neptune, et durant laquelle les alliés ont envahi les plages de Normandie, au cours de la Seconde Guerre mondiale. Bien que cette journée soit rentrée dans l’histoire, certains faits sont passés inaperçus.

Un « D » né pendant la Première Guerre mondiale

Le D, de D-Day, n’a en fait aucune signification particulière. L’armée américaine aurait commencé à utiliser les codes « Heure-H » et « Jour-J » au cours de la Première Guerre mondiale afin d’indiquer le début ou la date d’une opération. Les planificateurs utilisaient alors ces codes pour parler d’une opération dont la date n’était pas encore planifiée, de manière à la garder secrète le plus longtemps possible. Ce n’est alors que bien longtemps après que le D-Day est devenu le Jour le plus long.

Les BIGOT des services secrets américains

Les personnes qui étaient impliquées dans l’organisation du D-Day étaient appelées les BIGOT. En septembre 1943, il a été décidé que tous les employés ayant accès aux documents top secrets devraient être munis d’une carte d’identité estampillée d’un seul mot : BIGOT. Un code qui permettait à l’armée américaine d’assurer une meilleure vérification de son personnel ayant une connaissance plus ou moins importante d’un dossier prioritaire.

Le D-Day par les chiffres

Des dizaines de milliers de soldats. Les forces alliées ont envoyé une armada de 5000 navires transportant plus de 150 000 soldats et près de 30 000 véhicules à travers la Manche et jusqu’aux plages françaises. Ces forces comptaient également six régiments de parachutistes, pour un total de 13 000 soldats transportés dans plus de 800 avions.

La météo décale le D-Day

Le D-Day a été conçu initialement pour le 5 juin. Le général Eisenhower avait lui-même choisi cette date pour envahir les plages de Normandie. C’est le mauvais temps qui a retardé l’invasion pendant 24 heures. Le général a donné le feu vert pour la date du 6 juin après avoir consulté son météorologue.

L’agent de la victoire

C’est un agent double qui a peut-être conduit les alliés vers la victoire. Juan Pujol, né à Barcelone, en Espagne, aurait commencé sa carrière militaire en combattant durant la Guerre civile espagnole. Il a affirmé s’être battu dans les deux camps, sans jamais être la cible d’une seule balle. Juan Pujol est ressorti de cette expérience avec une aversion profonde pour le totalitarisme et le nazisme. La Seconde Guerre mondiale l’a convaincu qu’il devait apporter sa contribution « pour le bien de l’humanité », tel qu’il le dit dans son autobiographie sortie en 1985.

Mieux connu sous le nom de « Garbo » par les autorités britanniques avec qui il travaillait, il a longtemps fourni les Allemands en fausses informations sur la forces des troupes en mouvement dans la perspective du D-Day. Il a notamment créé le trouble chez les Allemands en annonçant que le débarquement se déroulerait dans le Pas de Calais.

Il a été prouvé plus tard que Juan Pujol aurait encouragé les Allemands à surestimer le nombre de divisions alliées de 50%.

Global Post / Adaptation Rédaction JOL Press

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