Clément Méric est mort, la police l’a annoncé dans l’après-midi, jeudi 6 juin 2013. Le jeune militant antifasciste était en état de mort cérébrale à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière après son agression, mercredi, par des skinheads. Plus tôt dans la journée, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a annoncé que plusieurs interpellations, dont celle de l’auteur probable de l’agression, avaient eu lieu. Selon des sources policières citées par les agences de presse, il s’agit de trois hommes et d’une femme âgés entre 20 à 30 ans. Émotions devant Sciences-Po, rue Saint-Guillaume et hommages agités dans le quartier latin.
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En fin d’après-midi, la police a annoncé l’arrestation de trois nouveaux suspects, portant leur nombre à sept. Les derniers interpellés appartiennent à la mouvance de la droite la plus extrême, plusieurs étant proches du groupuscule des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) et du mouvement affilié de la Troisième Voie. Dans la matinée, le leader des JNR Serge Ayoub, alias « Batskin », avait réfuté toute implication de son groupe.
Hommage à Sciences-Po
A midi, plusieurs dizaines d’étudiants ont entonné le chant des Partisans et l’Internationale devant Sciences Po, rue Saint-Guillaume dans le 7ème arrondissement de la capitale, lors d’un rassemblement organisé en hommage à Clément Méric. Celui-ci était alors en état de mort cérébrale à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière.
Portrait d’un jeune homme militant
Des hommages agités
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