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Clovis Cornillac enfile le maillot pour «La Grande Boucle»

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François Nouel a une passion: le Tour de France. Au chômage et en pleine séparation avec sa femme, il part faire la Grande Boucle un jour plus tôt que les cyclistes professionnels. Son défi original attire très vite des fans. Les médias s’emballent, les passants crient son nom, au point que le coureur amateur fasse de l’ombre au Maillot Jaune…

La passion du deux roues

Par souci de réalisme, le réalisateur Laurent Tuel a fait le choix d’insérer des images d’archives du Tour de France 2012. Avec le producteur du film, Renaud Souhami, il a filmé cinq étapes du Tour 2012, sur des tranches horaires bien définies pour ne pas géner le peloton : « Quand nous avons tourné la scène finale sur les Champs-Elysées de 12h à 14h09 – c’était aussi précis que ça – nous avions une réplique de la voiture de directeur de course qui était conduite par la 1ère assistante. Alors qu’elle remontait la rue Royale et que nous étions à la seconde près pour tourner, elle a roulé malencontreusement sur le pied d’un policier qui l’a arrêtée. Un cauchemar. Sans l’intervention des organisateurs, ce petit incident, banal en somme, serait devenu une catastrophe industrielle pour le film », se souvient le producteur sur Allociné.

Pédaler près des grands noms du cyclisme

C’est d’ailleurs Renaud Souhami qui a eu l’idée de cette histoire. Lors de la dernière étape du Tour de 2007, Renaud Souhami, alors directeur financier de la Coupe du Monde de Rugby, a été autorisé – avec plusieurs grands noms du rugby – à partir trois minutes avant les pros. « Ce sentiment incroyablement excitant d’être le point de mire des cadors de l’épreuve et de leurs équipiers ne m’a jamais quitté », se souvient Renaud Souhami qui s’est ensuite attelé à l’écriture du scénario.

Clovis en cycliste amateur

Pour ce rôle, Clovis Cornillac a perdu sept kilos et a dû suivre un entraînement physique intensif, trois mois avant le début du tournage. Au total, le comédien aurait parcouru plus de 5 500 kilomètres…« J’ai escaladé « à ma main » les cols de la Madeleine, du Tourmalet et de l’Aubisque, j’ai gravi le Mont Ventoux. Je me suis régalé. J’ai fait un contre-la-montre de cinquante-trois kilomètres dans la roue de Bernard Hinault à 37 km/h de moyenne », explique-t-il. 

Le Tour de France se révèle être une source d’inspiration pour les réalisateurs. Déjà en 2001, Philippe Harel racontait l’histoire de Ghislain Lambert, un coureur cycliste belge né le même jour qu’Eddy Merckx, qui n’aspirait qu’à une chose : devenir un champion. 

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