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Dans la bibliothèque d’un réactionnaire modèle 2013…

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« De l’urgence d’être réactionnaire » par Ivan Rioufol

[image:2,s]Il y a urgence. À la veille de l’élection présidentielle, le citoyen lucide ne doit plus craindre de se revendiquer littéralement réactionnaire, c’est-à-dire de prêter son concours à des réactions politiques destinées à éviter les désastres qu annoncent les effondrements de l’État-providence et de l’État-nation. La réalité le prouve : les dirigeants se montrent incapables de s’extraire seuls du politiquement correct qui empêche de nommer les choses et qui confond progrès et fuite en avant. L’islam le plus radical est, en France, le principal bénéficiaire de cet aveuglement. La France indignée, qui fulmine sur le Web, enjoint les élites de se réveiller avant qu’il ne soit trop tard. Elle ne désire pas revenir à un ancien monde. Elle entend défendre la modernité et l’humanisme, menacés par l’enseignement de l’oubli et de la non-appartenance. Le réactionnaire du XXIe siècle est un démocrate déçu et de plus en plus irrité, venu de la droite comme de la gauche. La pensée conforme le croit irrécupérable et veut l’offrir à Marine Le Pen. Le « néoréac » est, en réalité, en résonnance avec la société civile qui a décidé de reprendre son destin en main. Il peut être le socle politique d’une future Union nationale. Il est le nouveau moderne.

 

« Le bûcher des vaniteux 2 » par Éric Zemmour

[image:3,s]Une année de chroniques quotidiennes, véritable journal de bord de l actualité qui permet de replonger dans les événements restés dans les mémoires, ou trop vite oubliés en ces temps où le zapping est devenu un mode de pensée. Tous les sujets sont passés à la moulinette d Eric Zemmour, dont on retrouvera les sujets de prédilection. L occasion de dresser des portraits sans concession de nos hommes politiques.

« Vous aimez ses chroniques sur RTL. Vous adorerez les retrouver dans son livre. Eric Zemmour réussit l exploit de rendre aussi passionnant ses billets déjà agréables à écouter à la radio. »
Le Figaro Magazine

« On l oublie trop souvent : Eric Zemmour n est pas seulement un ardent polémiste de télé ou de radio, il est aussi journaliste. Un homme de l écrit, qui a le sens de la précision. Il n est que de le lire pour s en convaincre. » Le Point

« Ca ne se lit pas d une traite, ça se déguste, au fil des humeurs de chacun. On aime ou on déteste. Pas de demi-mesure ! » Le Figaro

 

« Vive Le Pen ! » par Emmanuelle Duverger et Robert Ménard

[image:4,s]Oui, « Vive Le Pen ! » Comme une bravade, un gant jeté au visage de ce monde de la presse qui joue les matamores face au Front national mais multiplie, à longueur de colonnes ou de talk-shows, les petites et les grandes lâchetés. Qui se couche devant les puissants du jour mais chasse en meute tous ceux qu’il peut habiller des oripeaux du fascisme ou du pétainisme. Il ne s’agit pas ici de défendre Le Pen, père ou fille, mais de dénoncer cette chasse aux sorcières dès que vous affichez sympathie, proximité, ou même vague intérêt pour des thèses, des points de vue, des analyses qu’il est tellement commode de discréditer d’un retentissant « facho ». Alors oui, « Vive Le Pen », comme un pied de nez, un défi , une provocation.

 

 

 

« Les maîtres-censeurs » par Élisabeth Lévy

[image:5,s]Comment, de la chute du mur de Berlin à l’effondrement des Twin Towers, les maîtres censeurs ont-ils succédé aux maîtres penseurs ?

Comment, pour toute une génération, le débat des idées a-t-il échoué au tribunal de la morale ? Comment, sur fond de mondialisation, la France est-elle devenue la plus provinciale des « bien-pensances » ? Voici la chronique d’une décennie de plomb. Inculpation du passé, judiciarisation des mœurs, climat de délation, hantise de la vigilance, manichéisme accusateur, diabolisation des dissidences… Mais aussi propagande-spectacle, festivité sinistre et mépris du sens commun… Année après année, affaire après affaire, c’est la nouvelle censure, dans tous ses états, son idéologie, ses mécanismes, son pouvoir que révèle ici Elisabeth Lévy. Un livre iconoclaste, souvent irrésistible d’humour, toujours implacable de lucidité. Un livre libérateur, surtout, pour rouvrir le débat.

 

 

« Dans la tête d’un réac », de Eric Brunet

[image:6,s]« J’ai toujours été réactionnaire. En mai 1981, j’avais seize ans et l’impression que la France se transformait en foyer socio-éducatif géant. Je n’aimais pas les jeans, Abba, le collège Aragon, les concerts de charité et les radios libres. Mes parents, qui avaient pleuré de joie à l’élection de Mitterrand, avaient honte de moi. Qu’y puis-je? J’ai toujours été contre. Hier contre les socialocommunistes. Aujourd’hui contre la droite moderne et suffisante. Je suis allergique à cette France qui avance sans rétroviseurs. Sa liturgie progressiste, son capitalisme high-tech me donnent des éruptions cutanées. Au fond, le réac est un franc-tireur qui cultive avec jubilation ses démangeaisons. Cet eczéma sublime lui tient lieu de doctrine. Peu le savent, mais le réactionnaire sait aussi aimer. Il est dialysé à l’humus français. Dans mon petit musée intime, je m’enivre de tous les soleils du passé: d’Artagnan, l’Empereur, Guynemer, de Gaulle, le Concorde, Brassens, Barbara, la Citroën Maserati… Oui, c’était mieux avant. »

 

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