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En théorie, les Français veulent faire du sport… mais pas en pratique

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Les Français en ont conscience, la meilleure manière de rester en forme, c’est de pratiquer une activité sportive. Mais entre la théorie et la réalité, il y a un gouffre, révélé par un sondage OpinionWay réalisé pour l’Observatoire de la Santé Le Figaro – Weber Shandwick.

Le sport est indispensable

Selon cette étude, seuls 12% des Français affirment pratiquer au moins deux heures de sport par semaine. Cette durée correspond aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour prévenir certaines maladies associées à la sédentarité telles que le diabète, l’hypertension, l’obésité.

Selon ces mêmes chiffres, les sondés sont 88% à considérer qu’une activité sportive régulière leur permettrait un contrôle optimal de leur santé et de leur poids.

Les français contrôlent leur poids

L’étude OpinionWay révèle également que sept Français sur dix surveillent leur poids quotidiennement et ce pour plusieurs raisons. 51% d’entre eux aimeraient en perdre tandis que 19% aimeraient simplement maintenir leur poids actuel.

Pourtant, la pratique d’une activité sportive n’est pas un réflexe. Or, l’exercice physique, associé à une alimentation équilibrée, est un facteur important pour stopper la prise de poids.

Outre la dépense calorique, le sport permet le développement de la masse musculaire et augmente la dépense d’énergie – même au repos. En effet, lorsqu’un individu pratique une activité sportive de manière régulière, ses muscles consomment alors plus de calories que la masse grasse.

Revaloriser la pratique d’une activité sportive

Pour ces sondés, il faudrait alors revaloriser l’activité sportive. La pratique d’un sport dans les établissements scolaires est citée par 57% des personnes interrogées sur ce sujet tandis que 55% des Français estiment que l’aménagement de leur lieu de travail (douches, vestiaires) leur permettraient de concilier activité sportive et vie professionnelle.

Enfin, 52% estiment que des infrastructures plus accueillantes les inciteraient à faire du sport quand 51% admettent que leur motivation reviendrait si leurs employeurs les encourageaient.

> Lu sur LeFigaro.fr

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