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«Futur par Starck»: le docu futuriste d’ARTE

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Voyage dans le futur

En 1895, Louis Lumière déclarait que le cinéma était une invention sans avenir. La même année, le mathématicien et physicien anglais, Lord Kelvin, estimait que la « réalisation d’une machine plus lourde que l’air [était] impossible ». En 1946, le président de la 20th Century Fox, Darryl F. Zanuck, pensait que la télévision n’aurait du succès que pendant quelques mois. Ce qui amène l’équipe du documentaire Futur par Starck à conclure en 2013 que « la prédiction est un art bien difficile, surtout en ce qui concerne l’avenir ».

Diffusé sur ARTE mardi 4 juin à 20h50, Le Futur par Starck nous emmène à la rencontre de visionnaires qui pensent et inventent le monde de demain. En compagnie de Philippe Starck, créateur designer et architecte d’intérieur français, le téléspectateur découvrira le travail de  Kevin Warwick, professeur de cybernétique, George Church, pionnier de la biologie synthétique, mais aussi de François Gemenne, chercheur à l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales. Ceux-ci décortiquent, dans le film hybride, de Gaël Leiblang les avancées scientifiques à venir, s’interrogent sur la mutation de l’homme, la nourriture du futur, le changement climatique. Ils s’intéressent aussi à  l’espace, qui pourrait bien être une « solution à long terme pour l’humanité » selon un expert.

« Il n’y a pas là de Frankensteinerie »

Connu pour son design industriel, Philippe Starck est convaincu que la technique peut nous sauver : « Ce n’est pas qu’elle peut, c’est qu’elle VA » explique le créateur dans une interview accordée à Libération. « A condition qu’on lui donne un but. Or, aujourd’hui, elle sert surtout à vendre. Il n’y a jamais eu moins d’utopies » poursuit-t-il. Concernant les mutations de l’homme, Philippe Starck pense que « la suite naturelle de notre parcours passe par le bionisme »«Nous allons ingérer tous les services dont nous avons besoin. Cela a commencé, il y a quelques années, avec les pacemakers, les genoux et les hanches artificiels. Il n’y a pas là de Frankensteinerie. C’est naturel » estime-t-il. 

Arte à l’heure du transmedia

Pour la première fois, ARTE propose l’expérience du second écran. Pendant la diffusion du documentaire, l’internaute pourra trouver des contenus supplémentaires sur le Web, les tablettes et les smartphones. Des portraits des spécialistes interviewés, des cartes interactives, mais aussi des vidéos et des  sondages seront ainsi proposés en simultané. 

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