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Vous êtes nés approximativement entre 1980 et 1995 ? Vous avez déjà eu des francs entre les mains, vous vous souvenez du bruit du Modem qui se connecte et vous avez appris comment fonctionnaient les volcans grâce aux maquettes de Fred et Jammy dans « C’est pas sorcier ! » ?
Dans ce cas ne cherchez plus : vous appartenez à la génération Y.
Y ? Mais, pourquoi ?
Pourquoi Y ? Les légendes divergent : d’aucuns affirment qu’il fallait bien trouver une lettre pour nommer la génération qui suivait la génération X ; certains soutiennent que cela fait référence à la prononciation anglaise du Y, « why », qui veut dire aussi « pourquoi », un mot que ces « jeunes d’aujourd’hui » utilisent à tour de langue pour contester les ordres de leurs supérieurs ; enfin, d’autres expliquent que le Y rappelle la forme des écouteurs constamment portés par cette génération hyper-connectée.
L’insousciance connectée
Car c’est bien là la principale caractéristique de ceux qui sont aujourd’hui âgés d’environ 20 à 30 ans : leur facilité à maîtriser les nouvelles technologies numériques qu’ils ont vues naître.
Ce sont les mêmes qui n’ont connu, pour ainsi dire, que la crise économique, le Sida, les comédies musicales et la télé-réalité, et ont, pour la plupart, échappé au service militaire. Une sacoche-banane à la taille et un Tamagotchi à la main, ils ont traversé les années 90 avec l’insouciance nouvelle d’une génération qui n’a jamais eu conscience ni de la menace atomique, ni de la Guerre froide.
Place au futur
Mais que représente la génération Y pour l’avenir ? Souvent qualifiée de narcissique et de volage, elle inquiète parfois les générations précédentes, faute de s’inquiéter elle-même. Qui sont exactement ces jeunes de la génération Y ? Quelles sont leurs références culturelles ? Avec quelles autres générations cohabitent-ils ? Qui leur succèdera ?
A travers les éclairages de plusieurs spécialistes, JOL Press vous propose une immersion dans l’univers de cette génération qui représente le futur proche.