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L’annonce avait fait un tôlé lors de la conférence de la firme américaine à l’E3, le salon spécialisé du jeux-vidéo. Un scandale selon les gamers ! Les objets de ces critiques : l’obligation de se connecter à Internet pour pouvoir jouer à la future console du fabricant, la Xbox One, mais également sa stratégie sur l’utilisation des jeux, impossibles à revendre ou prêter à un ami. Microsoft a écouté ses fans et a fait taire des critiques qui donnaient déjà son principal concurrent, Sony et sa PS4, vainqueur de la guerre des consoles nouvelle génération.
A l’écoute du public
« Depuis que nous avons dévoilé nos plans pour la Xbox One, mon équipe et moi-même avons lu vos commentaires et écouté vos retours », s’est ainsi expliqué mercredi sur le site de la Xbox le président de la branche interactive business de Microsoft, Don Mattrick. « Nous avions pensé à un système qui utiliserait toutes les avancées technologiques pour proposer une révolution du jeu vidéo et du divertissement », poursuit-il, avant de se plier aux exigences de son public : « vous nous avez dit à quel point vous teniez à la flexibilité qu’offre le jeu sur disque. La possibilité de prêter, de partager et de vendre les jeux comme vous le souhaitez, vous est chère, tout comme la liberté de pouvoir profiter de vos jeux sans connexion à Internet, partout dans le monde. »
Une perspective éclaircie
Plus de jeux zonés, la possibilité de jouer hors-connexion et de s’échanger les disques sans avoir à passer par un intermédiaire agréé. En faisant marche arrière afin de rassurer les fans, le groupe s’enlève une épine du pied et vient à nouveau se mesurer à Playstation. Don Mattrick l’assure : « le fonctionnement sera similaire à celui de la Xbox 360 ». Les enjeux étaient bien trop importants pour construire l’univers next-gen sur une politique si restrictive. De cette guerre des consoles, le joueur est finalement gagnant.